Le journal lillois La Brique fourre son nez dans l’affaire du Carlton. Et y retrouve des patrons locaux, des flics, et même l’avocat du journal-monopole La Voix du Nord.
Au passage, La Brique a besoin de soutien pour continuer à exister, un appel a été publié sur Article 11 : Un plan Marshall pour La Brique. Sur Lyon, on peut trouver ce journal à la librairie La Gryffe.
Une ribambelle de flics, des patrons, un avocat bien en vue, deux loges maçonniques, un hôtel de luxe, des dirigeants du PS, un proxénète, et en embuscade, une longue série supposée d’élus, de notables, de magistrats, voire de journalistes... La bourgeoisie nordiste boit la tasse.
Huit personnes mises en examen dont cinq incarcérées en préventive, notamment pour proxénétisme aggravé, abus de biens sociaux, recels, association de malfaiteurs, escroquerie. Ce dossier judiciaire « du Carlton » est un véritable défilé mondain. Au-delà des gesticulations médiatiques, essayons d’y voir un peu plus clair... Dominique Alderweireld, également indic des flics et surnommé Dodo la saumure, possède avec sa femme des maisons closes côté belge où travailleraient des prostituées mineures ou sans-papiers. Le couple se retrouve au trou. Un réseau de proxénétisme serait organisé avec le Carlton, un hôtel de luxe lillois. Ses dirigeants, Hervé Franchois et Francis Henrion, sont mis au placard pour « proxénétisme aggravé commis en bande organisée ». René Kojfer subit le même sort. Il est officiellement chargé des relations publiques du quatre étoiles, mais surtout tête de pont de l’élite lilloise et indic supposé aux nombreuses amitiés policières. Suivent deux dirigeants d’entreprise, David Roquet (MEN, Matériaux enrobés du Nord) et Fabrice Paszkowski (Médicalis), envoyés en prison pour avoir éventuellement profité du réseau lors de soirées avec des « élus du peuple ».
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