Le futur de Blade Runner ne fait pas envie, comme celui que laisse présager notre monde. Venez nombreux-ses jeudi soir contempler l’apocalypse.
L’histoire se déroule en 2019 dans un Los Angeles d’une Terre viciée à cause de guerres nucléaires qui ont anéanti la quasi-totalité de la faune et de la flore de la planète.
Les gouvernements terriens encouragent très fortement l’exil vers Mars qui est en cours de colonisation. Pour favoriser les départs, ceux-ci offrent gracieusement un « androïde à tout faire » à toutes les personnes qui s’exilent. Ces androïdes sont appelés « réplicants » et sont plus ou moins considérés comme des esclaves modernes. Ils sont aussi utilisés dans les travaux pénibles ou dangereux, comme objets de plaisirs ou dans les forces armées.
Les réplicants sont créés par la seule Tyrell Corporation, firme à la fois riche, puissante et influente. Après une révolte sanglante des réplicants dans une colonie martienne, ces derniers sont alors interdits sur Terre. Toutefois, certains réussissent à s’enfuir et à regagner la Terre pour retrouver leurs créateurs (dont Eldon Tyrell, lui-même), et les obliger à rectifier leur caractère génétique qui les limite à une durée de vie de quatre à cinq ans au plus.
Les unités policières Blade Runner sont là pour faire respecter la loi aux contrevenants androïdes. Ils ont donc l’autorisation de tuer n’importe quel réplicant en situation irrégulière. On n’appelle pas cela une exécution mais un « retrait ». Chaque retrait donne droit à une prime substantielle pour le Blade Runner qui l’a effectué.
Toutefois, ces androïdes modernes sont tellement évolués qu’il est difficile aux Blade Runners de les identifier et ils doivent alors enquêter longuement afin d’avoir la certitude qu’il s’agit bien d’un androïde avant de le retirer.
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