Compte-rendu du débat sur la création d’une structure autogérée de lutte à Lyon 2

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Suite au mouvement sur les retraites, un débat a eu lieu le jeudi 25/11 autour de la création de « quelque chose » qui aurait pour but de pérenniser un climat de lutte dans la durée à Lyon 2. Compte-rendu.

Le débat que nous avons eu ce jeudi 25 novembre à 11h a rassemblé une vingtaine de personnes autour de la création de « quelque chose » qui aurait pour but de pérenniser un climat de lutte dans la durée, afin d’avoir une identification, non pas définie en temps qu’ « occupants de l’amphi D », situation trop précaire (l’amphi D étant loin d’être acquis) mais en temps que membre d’un collectif, groupe, et qui permettrait de pouvoir continuer (ou commencer, selon les points de vue) les actions, en rejoindre des existantes, ou en créer de nouvelles.
Au fil de la discussion, nos envies se sont précisées :

  • la possibilité à tous de participer, de proposer des moyens d’action.
  • maintenir un climat de lutte permanent, y compris en dehors des mouvements massifs
  • organiser ou rejoindre des actions régulièrement
  • s’organiser en autogestion (même si les modalités de l’autogestion restent en débat)
  • le refus d’un rattachement à une structure syndicale

Partant de là, l’envie de créer « un truc nouveau » demande de justifier sa création, afin d’éviter la question du dédoublement, ou double emploi. Outre l’ambition de rassembler les forces présentes sur la fac (et plus) d’une manière durable, l’accent serait mis sur les actions, la réflexion pour aboutir à une « nouvelle lutte » dans le sens où nous chercherions à faire le bilan des dernières luttes, continuer les actuelles, prévoir les nouvelles, et se tenir prêt suffisamment tôt. Bien sur, il n’est pas question de s’ériger en « expert de la lutte » mais d’avoir un foyer entretenu, diversifié et actif, qui donnerait le soutien nécessaire pour faire partir un mouvement.
Un tas d’actions possibles a déjà été discuté ou proposé, la possibilité d’agir ensemble sous un nom nous permet de mettre en place tout un tas de choses. Mais il est utile de rappeler que l’efficacité du groupe, collectif... dépendra principalement du nombre de participants et de leur motivation. La qualité des actions en découle directement. Il est encourageant de voir qu’un certain nombre de personnes s’est intéressé au débat ce Jeudi, et que la réflexion a pu avancer, une date a pu être fixée pour trouver un nom définitif et poser les structures. De là, je l’espère, nous pourrons décider de notre première action dans la semaine et diffuser un tract pour appeler à nous rejoindre.

Nous n’avons pas encore trouvé de nom, l’idée de comité de mobilisation permanent pose des problèmes dans le sens ou cela sous entend une organisation trop évasive, l’idée de collectif est un peu ressortie. Collectif d’action ? Collectif de Lyon 2 ? précise t-on le caractère autogéré ?A réfléchir.

Réunion Mardi à 12h, pour trouver un nom et poser les structures de ce collectif !

mardi 30 novembre 2010

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  • Le 29 novembre 2010 à 17:47, par Nameless

    Et il y aura une bouffe à prix libre à la même heure au même endroit.
    Amenez c’que vous voulez, qui vous voulez.

  • Le 28 novembre 2010 à 19:39, par Dim

    Bonsoir,
    Pour ce qui est de « Lyon 2 » je ne fait que reprendre les mots de l’appel : « est il possible de fonder une structure autogestionnaire et libertaire à Lyon 2 » après, on peut changé, ce sont des propositions.

    Ensuite, au niveau du comité de mobilisation, c’est absolument pas le cas sur le compte rendu. La seule fois que je l’utilise, c’est pour dire qu’on a décidé que ce n’était pas valable.

    Apres, j’ai surement pas rendu la totalité du débat, c’est sur. Mais bon, j’étais tout seul et je me suis débrouillé avec ceux qui restait à l’amphi, je me suis dépêché pour qu’il soit vite publié... Si j’ai passé des choses sous silence, veuillez m’en excusé. En tout cas, j’ai fait ce que j’ai pu pour rendre le « ressenti général ».

    Ensuite, je ne pence pas qu’il y ait conflit d’interprétation. L’appel parle bien de place dans le mouvement, de création d’une structure autour de la lutte...
    La différence est a mon avis à un point très précis : pour moi, je pensait qu’un comité de mob EST libertaire et autogestionnaire. Ou du moins, qu’il peut l’être. C’est pour ça que j’ai proposé ce genre de chose. Âpres débat, non. Bon, bé c’est pas grave, la prochaine fois je le saurait.
    En tout cas, c’était clair pour certains : libertaire et autogestionnaire, c’est un mode de fonctionnement. On peut planté des poireaux dans le cadre d’un groupe autogestionnaire et libertaire. Ca ne rime pas forcément avec « lutte ». Quand j’ai écris le CR, ça tombait sous le sens que la structure soit construite selon les principes autogestionnaires et libertaires. Mais dire ça, c’est bien beau, mais on a rien dit. Car comme je l’ai dit : c’est un mode de fonctionnement vaste. C’est pour ça que j’ai rajouté « même si les modalités de l’autogestion restent en débat » Bref, ce point de vue était pour moi réglé sur le fond, mais pas sur la forme.
    En même temps, comment peut-il en être autrement ? On refuse de ce rattaché aux syndicats, et on ne veut pas de chef ou de structure avec des représentants. Mis à part l’autogestion, je ne vois pas ce qu’il reste...
    Bref, pour moi les points important du débat étaient la légitimation du groupe (en ce plaçant de manière à ne pas faire « doublon ») et les modalités d’organisation DANS le cadre de l’autogestion. Âpres, si on veut faire de l’opaque, si on veut faire des branches, si on veut ce rallier à d’autre trucs... c’est bien au fil du temps que ça va ce faire.

    L’autogestion n’est pas une fin en soi, c’est le mode d’organisation le plus logique, car en adéquation avec nos principes. Il ne me semblait pas nécessaire de s’étaler la dessus.
    Si j’ai mal été compris, vous m’en voyez désolé.

  • Le 28 novembre 2010 à 13:20, par alcazar

    Bien sur qu’il faut faire ressortir le caractère autogéré et libertaire de notre affaire.
    c’est meme ce qu’il faut mettre en avant : le caractère indépendant et surtout SURTOUT, participatif de ce collectif.
    pour moi, l’idée de collectif de lyon 2 comme nom est à proscrire puisque nous avons pour ambition de transcender le simple cadre universitaire et comme le disait un précédent commentaire, se subdiviser en branches formelles et informelles.
    lyon 2 n’a été que l’outil de création de ceci, il faut dépasser l’amphi D (en profiter tant qu’on le peut).
    c’est pourquoi une appellation telle que :
    collectif autogéré de lutte et d’information, (bon c’est pas terrible, ça donne « CALI »)
    ou un truc dans le genre, me parait sympa, à proscrire l’idée de Lyon 2 car nous ne serons pas une « orga » à vocation uniquement universitaire et si des personnes extérieures viennent nous rejoindre, ce serait plutot bien.

  • Le 27 novembre 2010 à 23:47, par etc

    de toute façon, la question de la création d’un comité de mob’ permanent, n’en est pas une puisque, à mon sens, il existe déja et de fait.
    cette « structure » s’appelle l’amphi D.
    (jusqu’à nouvel ordre)

  • Le 27 novembre 2010 à 17:08, par lebowski

    Oui je pense que tu a raison « ? ?? » le comité de mob permanent est quelque chose de complétement différent. Ce sont deux questions bien distinctes qui ne s’excluent pas et qui sont même complémentaires. Mais le débat de jeudi ne portait que sur un collectif libertaire et le comité de mobilisation permanent ne peut pas lui être assimilé.

  • Le 27 novembre 2010 à 15:47, par  ???

    je crois qu’il y a conflit d’interprétation sur l’orientation de la réunion.
    Si l’idée d’un « comité de mobilisation permanent » a été longuement discuté, elle doit être nettement différenciée de la raison d’être de cette réunion : la création d’un « collectif » libertaire. Il ne faut donc pas évacuer les débats qui ont portés sur le mode d’organisation, non pas d’un comité de mob mais de ce collectif. Doit on rester une nébuleuse de groupes affinitaires ou s’organiser de façon plus claire (avec un nom, des revendications propres, etc.) ?
    Pour un certain nombre de personnes présentes, dont moi, il est possible d’articuler ces deux visions puisque elles renvoient à des actions différentes. il faudra donc, poser précisément les limites du collectif.

    Attention : la réunion de mardi vise donc toujours bien à la fondation d’un crew libertaire et non pas un comité de mobilisation permanent !

  • Le 27 novembre 2010 à 14:06

    Alors je pense que ton CR est bien et qu’il résume à peu près ce qu’il c’est dit maintenant je pense que ton interprétation n’est pas toujours totalement juste. Après je ne sais pas ce que les autres ont pensé et on verra mardi mais je pense qu’il faudrait recadrer un peu. Tu semble en effet remettre en cause l’idée du fonctionnement autogestionnaire et les fondements libertaires.
    Le but de la réu à la base était de fonder « qqch » d’autogestionnaire et libertaire et les gens sont donc venues-s pour ça et je ne vois même pas pourquoi on pourrait se poser la question.
    « l’idée de comité de mobilisation permanent pose des problèmes dans le sens ou cela sous entend une organisation trop évasive, l’idée de collectif est un peu ressortie. Collectif d’action ? Collectif de Lyon 2 ? » : tu reprends ici ton idée de comité de mobilisation permanent qui est une bonne idée mais cela n’a rien à voir avec le but de la réu. Le problème est dans la nature du collectif et pas dans les modalités organisationnelles et le regroupement ne se fait pas autour d’un lieu (amphi D ou Lyon 2) mais bien autour d’idées et de valeurs.
    Tu pose la question du dédoublement qui a été effectivement posée. Pour moi c’est sur ce point précisément que deviennent primordiaux les fondements autogestionnaires et libertaires. On crée quelque chose de véritablement nouveau que si l’on introduit des concepts, un fonctionnement et un but qui sont effectivement pas présents dans ce qui existe déja. A partir de là le fonctionnement autogestionnaire et libertaire dans un but de lutte (différence avec la Salle égarée par le but de lutte) devient notre raison d’être.

    Pour moi la conclusion qu’on peut tirer cette première réu c’est la création d’un collectif informel/formel avec deux composantes : une formelle qui organiserait des bouffes, des débats, des projections, des info-kiosques … et une deuxième plus informelle qui organiserait des actions.
    Mais ce collectif a pour but premier et obligatoire de fonctionner de manière autogestionnaire par consensus ( citation de la réu « De toute façon même si consensus ça prend du temps on est étudiant on a que ça à foutre ») et ce collectif s’inscrit dans la lutte et regroupe ses membres autour d’idées et de valeurs libertaires et se doit de les promouvoir.

    Après ceci reste aussi mon interprétation et elle est aussi forcément orientée et nécessite une remise en question.

  • Le 26 novembre 2010 à 23:36, par alcazar

    quelque chose cloche dans ce compte rendu,
    j’ai l’impression de lire le commentaire de Dim sur le précédent post...

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