Depuis le 5 juillet, date de début de l’Euro de Foot, l’alcool coule à flot et des pétards résonnent aux quatre coins de la ville à chaque victoire de l’équipe de France et tout le monde trouve ça parfaitement normal. En revanche, et comme l’année dernière, le préfet Delpuech veut interdire une nouvelle fois les pétards et l’alcool dans les rues pour le 14 juillet.
Le but est bien sûr que Gégé Collomb et toute sa clique puissent tranquillement admirer leur feu d’artifice autorisé en se gavant de champagne et petits fours payés par un prolétariat qui, lui, devra se contenter de ce qu’on lui donne en fermant sa gueule...
LyonMag nous apprend que :
Le préfet, les maires des communes de l’agglomération lyonnaise, et les services de police et gendarmerie se sont réunis ce vendredi pour parler sécurité, à une semaine de la fête nationale. De cette réunion, il est ressorti une série de mesures destinées à éviter tout incident, comme ceux survenus l’an passé. Les nuits du 12 au 13 juillet, et du 13 au 14 juillet, avaient notamment été marquées par « 65 départs de feux », et « une vingtaine de véhicules brulés », selon le préfet Michel Delpuech. Ainsi, un nouveau dispositif de « prévention situationnelle » stipule que chaque maire aura pour tâche de débarrasser les rues « d’épaves », comme « des véhicules abandonnés » ou « bacs à poubelles non rangés ». En tout, 300 membres de la sécurité publique et 150 gendarmes seront déployés sur l’ensemble de l’agglomération lyonnaise. Un arrêté valable entre le 12 et le 15 juillet jusqu’à 12h vient compléter le dispositif. « Boire de l’alcool en réunion sur la voie publique » sera ainsi formellement interdit pendant ces 4 jours, tout comme l’achat d’alcool en supermarchés, épiceries et autres points de vente entre 20h et 6h. Tous « pétards ou feux d’artifices » ne pourront être utilisés « exceptés ceux organisés par les collectivités ou particuliers autorisés ». La vente des explosifs sera elle aussi prohibée sur cette même période. Enfin, « le carburant isolé », c’est-à-dire vendu en bidon, ne sera pas accessible à la population, sauf pour « les personnes de bonne foi », assure le préfet.
Le chiffre donné par Delpuech est assez surprenant car, l’année dernière, la presse avait parlé de 89 voitures brûlées et non d’une vingtaine alors que quasiment le même dispositif était en place.
On se souvient aussi que 16 personnes avaient été arrêtées et 3 d’entre elles avaient été condamnées à de la prison ferme.
En banlieue parisienne, au moins 3 jeunes avaient été éborgnés par des tirs de Flash Ball.
Depuis 1789, la bourgeoisie continue donc son travail de sape pour rappeler qu’il s’agit de sa révolution et non de celle du peuple.
Réapproprions nous le 14 juillet !!
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