C’est la combine d’un routier (roumain nous précise Le Progrès, toujours très précis en matière de nationalité quand il s’agit de personnes d’origine roumaine), pour ne pas subir le racket scandaleux des péages autoroutiers. Avis aux apprentis faussaires…
Des tickets de péages contrefaits. Les gendarmes de l’escadron départemental de sécurité routière ont effectué, vendredi, une découverte assez insolite à la barrière de péage de Limas. Depuis plusieurs semaines, le service des fraudes de la SAPRR (Société d’autoroutes Paris-Rhin-Rhône) soupçonnait des routiers de faire usage de faux tickets de péage. Vendredi soir, l’un d’eux a été stoppé et contrôlé par les gendarmes alors qu’il franchissait une borne automatique. Il vient de Colmar, mais le ticket qu’il vient d’utiliser, et qui présente les signes évidents d’une contrefaçon, lui a fait acquitter la somme correspondant au tronçon Belleville-Villefranche. Soit moins de 4 euros quand le seul trajet Paris-Lyon, pour un poids lourd, est d’une centaine d’euros.
Le tronçon Paris-Lyon appartient à la SAPPR, filiale du groupe Eiffage et cotée en bourse, qui avait vu ses bénéfices augmenter de près de 20% pour l’année 2010. Eiffage est par ailleurs le constructeur des prisons de Corbas et de Roanne, dont il était propriétaire jusqu’en décembre 2011
ainsi que de deux autres prisons.
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