Désarmons la police, démilitarisons les conflits : week-end du 22 et 23 octobre à Saint Étienne.

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Saint-Etienne 2 compléments

Rassemblons-nous contre les violences et les armes de la police ! Parade de rue, discussions, ateliers, concerts...
Depuis 1912 et les premiers gaz lacrymogènes, on voit se multiplier l’utilisation, par la police et l’armée, d’armes à létalité réduite. Plus couramment appelées « armes non-létales », elles, et le système qui les encadre, font pourtant une quinzaine de morts par an.
Grenades, Flash-Balls, Taser, la militarisation du maintien de l’ordre répond à une volonté de réprimer la moindre rébellion, la moindre résistance, la moindre déviance. Que ce soit dans les quartiers ou pendant un mouvement social, contre des sans-papiers ou des militantes, la police et la gendarmerie usent de la force armée que l’État lui octroie.

Depuis 1912 et les premiers gaz lacrymogènes, on voit se multiplier l’utilisation, par la police et l’armée, d’armes à létalité réduite. Plus couramment appelées « armes non-létales », elles, et le système qui les encadre, font pourtant une quinzaine de morts par an.
Grenades, Flash-Balls, Taser, la militarisation du maintien de l’ordre répond à une volonté de réprimer la moindre rébellion, la moindre résistance, la moindre déviance. Que ce soit dans les quartiers ou pendant un mouvement social, contre des sans-papiers ou des militantes, la police et la gendarmerie usent de la force armée que l’État lui octroie.
Les armes policières utilisées en France et exportées dans le monde entier, sont fabriquées sur le sol français. Verney-Carron à Saint-Étienne, Alsetex dans la Sarthe, Nobel Sport à Pont-de-Buis sont les entreprises de ce commerce juteux.
Nous voulons mener une percée dans l’imaginaire en ciblant ceux qui produisent les armes de la police. En s’interrogeant sur la logistique qui fait vivre la répression, qui la met en œuvre et en ciblant ce que cette militarisation des conflits et ces politiques de terreur signifient au quotidien sur la population.

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Programme provisoire :

Samedi 22 octobre
A 11h, , accueil et infos avec le café à la Gueule Noire ( 16 rue du Mont à Saint Etienne)
A 15h, FAMAS’tival, parade costumée, animée par une visite guidée carnavalesque du patrimoine industriel de la capitale du FAMAS (Fusil d’Assault de la Manufacture de Saint-Etienne)
A partir de 19h, repas et concert de soutien : Tout doit disparaitre ( New wave du mardi matin), Dubmentalist ( porte bien son nom), DJ la tache (électro qui porte bien son nom)

Dimanche 23 Octobre, (Programme en cours d’élaboration, changements probable à venir !)
10h/11h : - ateliers autodéfense (mixte/non mixte)
11h/12h30 : table ronde « Le commerce et l’ industrie de l’armement français » (avec l’observatoire des armements et Mathieu Rigouste)
12h30/14H : pause
14h/15h30 : table ronde « De l’ordre colonial à l’état d’urgence permanent, évolution du maintien de l’ordre » (avec les collectifs Désarmons-les, Urgence Notre Police Assassine, Ishkashato, des militants de la cabane juridique de calais )
15h30/16h : pause
16h/17h : discussion : - face à la police/face à la justice, infos pratiques (avec désarmons les/ street-médics/caisse de solidarité)
- quelles alternatives à la militarisation des conflits ? Par le MAN
17h/18h : assemblée de clôture.

La suite à lire sur : http://lenumerozero.lautre.net/article3210.html

P.-S.

pour plus d’infos : desarmonslapolice.noblogs.org

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  • Le 21 octobre 2016 à 21:12, par zzzad

    Depuis plusieurs mois, nous préparons un week end de rencontres autour de l’armement.
    Des collectifs, des organisations politiques, des individu’es, se coordonnent pour que les 22 et 23 octobre se déroulent à Saint Etienne ces rencontres.

    Nous attendons ce week-end des personnalités universitaires, syndicales et militantes, des familles de victimes de mutilation ou de meurtre de la police. Ils viennent rejoindre une manifestation qui était prévue dans le centre-ville le samedi après-midi et une journée de discussion et de débat avec le public le dimanche.

    Le Collectif d’organisation de ce forum est composé de personnes différentes réunies par leur envie de dénoncer les guerres coloniales et les exactions policières. Nous refusons de céder à la panique, à l’état d’urgence et son tout-sécuritaire. Nous ne pouvons pas oublier que la montée des extrémismes est entre autre une conséquence de l’ingérence française au Moyen-Orient, de l’islamophobie assumée des politiques et médias français et du rapport néo-colonial de l’Etat français à ses quartiers populaires. Nous pointons la responsabilité de l’industrie française de l’armement, rentable parce que des gens meurent ici et ailleurs.

    Aujourd’hui, si nous souhaitons parler de désarmement de la police et de démilitarisation des conflits, c’est pour cibler ceux qui produisent les armes qui tuent, mutilent et blessent.
    C’est aussi pour questionner une logique de répression qui s’attaque d’abord aux indésirables, aux racisés, à celles et ceux qui troublent un ordre que nous estimons injuste.

    Depuis quelques jours nous sommes la cible d’une campagne de provocation à la violence de la part de la préfecture et de la Mairie de Saint-Etienne, relayée par les médias locaux :
    des flyers ont été distribués à tous les commerçants. Ils spéculent sur la venue d’individus violents en centre-ville et les invitent à ranger leur mobilier ou fermer leur commerce
    les médias locaux n’ont de cesse d’évoquer des individus violents, « une ambiance de siège sur la ville »(1)
    le centre-ville a été interdit à la circulation de façon préventive, alors qu’une demande en préfecture a été déposée

    Pour couronner le tout, la préfecture a interdit la tenue de notre manifestation pendant que partout en France des manifestations d’agents de police défilent dans les rues masqués, sans autorisation aucune. Nous attaquons donc la préfecture en référé et maintenons notre appel à venir demain à 15h Place Albert Thomas, avec vos costumes et cotillons.
    Nous vous invitons à venir entendre la voix de ces indésirables que le système tait, mais qui gardent le courage de faire la fête.

    (1)Ils viennent désarmer Armeville : tous aux abris, le progrès, Vendredi 21 octobre 2016

  • Le 19 octobre 2016 à 20:14, par Nanar

    SARMONS LA POLICE, DÉMILITARISONS LES CONFLITS !

    
Depuis 1912 et les premiers gazs lacrymogènes, on voit se mutltiplier l’utilisaton, par la police et l’armée, d’armes à létalité réduite. Plus couramment appellées « armes non-létales », elles, et le système qui les encadre, font pourtant une quinzaine de morts par an.
Grenades, Flash-Balls, Taser, la militarisation du maintien de l’ordre répond à une volonté de réprimer la moindre rébellion, la moindre résistance, la moindre déviance. Que ce soit dans les quartiers ou pendant un mouvement social, contre des sans-papiers ou des militant’es, la police et la gendarmerie usent de la force armée que l’État lui octroie.
    Les armes policières utilisées en France et exportées dans le monde entier, sont fabriquées sur le sol français. Verney Carron à Saint Etienne, Alsetex dans la Sarthe, Nobel Sport à Pont-de-Buis sont les entreprises de ce commerce juteux.
    Nous voulons mener une percée dans l’imaginaire en ciblant ceux qui produisent les armes de la police. En s’interrogeant sur la logistique qui fait vivre la répression, qui la met en œuvre et en ciblant ce que cette militarisation des conflits et ces politiques de terreur signifient au quotidien sur la population.
L’année dernière un premier week-end de mobilisation a eu lieu à Pont de Buis pour pointer l’usine et sa production mortifère.

    Cette année nous organisons un week-end d’action, de forums et de rencontres les 22 et 23 Octobre 2016 à St Etienne.

    TOUS À SAINTÉ !

    Samedi 22 octobre

    A 11 h, accueil et infos avec le café à la Gueule Noire, 16 rue du Mont à St Etienne
    A 15 h, manifestation, départ au Musée d’art et d’industrie de St-Étienne, FAMAS’tival, parade costumée, animée par une visite guidée carnavalesque du patrimoine industriel de la capitale du FAMAS (Fusil d’Assault de la Manufacture de St-Etienne)
    A partir de 19h, repas et concert de soutien : Tout doit disparaitre (New wave du mardi matin), Dubmentalist (porte bien son nom), DJ la tache (électro)

    Dimanche 23 Octobre, au Clapier

    10 h / 11 h : ateliers autodéfense (mixte/non mixte) ateliers pour une gestion non-violente des conflits par le MAN (mouvement pour une alternative non-violente)
    11 h / 12 h 30 : table ronde « Le commerce et l’industrie de l’armement français » (avec l’observatoire des armements et Mathieu Rigouste)
    12 h 30 / 14 h : pause
    14 h / 15 h 30 : table ronde « De l’ordre colonial à l’état d’urgence permanent, évolution du maintien de l’ordre » (avec les collectifs Désarmons-les, Urgence Notre Police Assassine, Ishkashato, des militants de la cabane juridique de calais)
    15 h 30 / 16 h : pause
    16 h / 17 h : discussions : face à la police, face à la justice, infos pratiques (avec désarmons les street-médics, caisse de solidarité)
    17 h / 18 h : assemblée de clôture.

    https://desarmonslapolice.noblogs.org/

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