Suite à l’annonce des moyens alloués pour l’année scolaire 2021-2022 dans les différents établissements du second degré Villeurbannais au mois de janvier, plusieurs journées d’actions ont eu lieu, les 26 janvier et 4 février notamment. En effet, nous ne pouvons pas accepter les baisses de moyens alors que les effectifs d’élèves continuent à augmenter. Ces diminutions sont d’autant plus scandaleuses qu’elles touchent des établissements qui accueillent des publics socialement défavorisés (50% de boursiers) et cumulant les difficultés scolaires (redoublement, difficultés d’entrée dans les apprentissages).
Les conséquences pour les élèves sont désastreuses : suppression de dispositifs de remédiation pour élèves en difficulté, remise en cause des enseignements optionnels artistiques, linguistiques et sportifs, augmentation des effectifs de classe, diminution du nombre d’enseignements en effectifs allégés, etc. Alors que les conséquences de la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre devraient pousser le rectorat à renforcer l’encadrement des élèves les plus fragiles, c’est bien l’option inverse qui a été choisie : il décide de tirer sur l’ambulance.
Au lycée Brossolette, nous avons déjà perdu un certain volume de moyens entre 2019 et la rentrée 2020.Pour le rentrée 2021 nous perdons de nouveau une quarantaine d’heures, ce qui correspond à plus de deux postes (équivalent temps plein). Cette baisse de 3% de notre dotation horaire se traduira inévitablement par une hausse moyenne des effectifs de classe alors que nous étions déjà à 34-35 élèves en seconde, première et terminale générales. Nous risquons aussi de devoir sacrifier des options (telles que cinéma ou arts plastiques) ou d’augmenter les effectifs des groupes de langues vivantes avec les conséquences négatives sur la préparation des élèves à l’oral. Enfin les groupes de sciences, indispensables aux pratiques de laboratoire pourraient disparaître ou voir leur horaire diminuer, avec les conséquences que l’on imagine pour la formation scientifique des élèves. Certaines heures d’accompagnement personnalisé risquent elles aussi d’être impactées.
C’est donc pour dénoncer ces choix et les conséquences pour nos établissements que nous décidons de nous mobiliser à Villeurbanne, dans l’espoir d’ouvrir les yeux des décideurs rectoraux. Nous appelons les parents et les élèves à une
Réunion publique place Lazare Goujon (place du TNP occupé) mercredi 31 mars à 16 heures :
nous y présenterons, établissement par établissement la réalité des coupes dans les heures d’enseignements et les conséquences spécifiques pour les élèves.
Par ailleurs, nous appelons à un
Rassemblement place Lazare Goujon mercredi 7 avril à 16 heures : :
(éventuellement à une déambulation dans les rues de Villeurbanne) pour manifester notre colère face à une politique antisociale car il n’y a pas d’autre mot pour qualifier une politique qui repose sur la force et l’attaque envers les plus faibles.
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