« Le 19 avril 2016, les Conseils d’Administration de la Banque Populaire des Alpes, de la Banque Populaire Loire et Lyonnais et de la Banque Populaire du Massif Central ont approuvé le lancement d’une Etude d’Opportunité et de Faisabilité baptisée « Projet AURA » pour étudier le rapprochement de nos 3 banques ». Dès les 1 ères présentations de cette étude, la Cgt émettait de nombreuses réserves quant aux modalités et conséquences de ce projet tel que présenté .
Ainsi, les trois CHSCT des trois établissements émettaient un avis unanimement défavorable, toutes organisations syndicales confondues.
Aujourd’hui, deux ans après, l’état des lieux est le suivant :
suppression prévue de 240 postes de travail dans les services centraux
fermeture planifiée du GIE PRIAM avec licenciements (filiale mâconnaise de 80 salariés)
des mobilités géographiques et professionnelles importantes, pour la plupart subies
des formations bien trop souvent réalisées après la prise de poste, donc trop tard
des salariés essorés après avoir donné sans compter pour réussir au mieux cette fusion
une surcharge de travail inouïe, conséquences prévisibles des suppressions de postes
des dysfonctionnements post-fusion, pourtant prévisibles mais non anticipés
une communication des membres de l’état-major infantilisante et minimisant ou niant les réelles difficultés
annonce de suppression de 174 postes dans le réseau commercial
aucune reconnaissance de l’investissement des salariés
un socle social low cost Malgré les multiples remontées des élus dans les différentes instances du personnel, voire directement auprès des dirigeants pour exposer ces nombreux dysfonctionnements aboutissant à :
la souffrance réelle des salariés
l’insatisfaction clientèle grandissante
les risques opérationnels , la direction refuse de prendre la mesure de l’urgence.
Incapable d’écouter, de s’emparer de ces sujets, de se remettre en cause, d’adapter des solutions à cette situation catastrophique, elle s’enferme dans un déni méprisant.
Puisque les élus ne sont pas entendus, puisque les mesures correctrices n’arrivent pas, puisque la réalité quotidienne des salariés continue de se dégrader dans des proportions jamais atteintes, puisque leur santé est en jeu, les salariés décident d’exercer leur droit de grève ce mardi 6 mars 2018.
Des rassemblements sont prévus sur les sites administratifs :
141 rue Garibaldi 69003 LYON
2 rue Blanqui 42000 SAINT ETIENNE
2 av du Gresivaudan 38700 CORENC
18 bld Jean Moulin 63000 CLERMONT FD
Cgt BP AURA
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