Mis à part l’appel à la grève précédent cette date, peu de médias ont rendu compte de cette mobilisation. Ils préfèrent parler de la route du Rhum, si lucrative pour la Guadeloupe.

A Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), 6.500 personnes selon la préfecture, 20.000 selon le LKP [1], ont défilé dans les rues contre toutes les formes de pwofitasyon et pour qu’enfin aient lieu les négociations promises par l’État lors des accords du 4 mars 2009.

En Martinique, ils étaient 1.700 selon les autorités, 2.000 selon les syndicats, tandis qu’en Guyane, on a compté environ 1.000 personnes.

Pour info et selon Wikipedia, la Guadeloupe est peuplée d’environ 400.500 habitants, la Martinique 400.000 et la Guyane, 220.000.

Le LKP impose une date butoir aux autorités : si d’ici le 14 décembre 2010, Jean Fabre, le préfet de Guadeloupe, et ses supérieurs métropolitains ne cessent de mépriser les revendications des insulaires, ça va chauffer promet Elie Domota, porte-parole du LKP dans un entretien accordé à RFO, le soir du 26 octobre.

A consulter :

 Le blog officiel du collectif d’organisations syndicales, associatives, politiques & culturelles de Guadeloupe (LKP)
 En Guyane, situation insurrectionnelle
 Outremer : à bas la colonisation, à bas la profitation, à bas la répression