Bâtie dans les années soixante-dix dans un quartier alors populaire longé par la M40, elle est aujourd’hui cernée par les extensions démographiques de Kensington et Notting Hill. D’un côté le quartier de l’aristocratie et de la veille bourgeoisies impériale britannique et de l’autre celui de la bourgeoisie d’affaire et de l’Entertainment triomphant britannique rendu célèbre par le coup de foudre cinématographique nous narrant les grands problèmes sentimentaux de la bourgeoisie britannique.
Cette tour était un des derniers vestiges des classes populaires dans cette nouvelle banlieue pour riche. Les élus locaux essentiellement conservateurs dans le secteur souhaitaient depuis des années « résoudre le problème » que pose cette tour et sa population.
Retrouvez le texte en totalité sur le site de Quartiers Libres.
Pour celles et ceux qui qui lisent l’anglais, l’article « Look at Grenfell Tower and see the terrible price of Britain’s inequality » (Regardez la Tour Grenfell et voyez le terrible prix de l’inégalité britannique) publié par le journal anglais The Guardian est extrêmement éclairant sur la manière dont la maîtrise spatiale et la possibilité d’acheter sa sécurité renforcent la place des privilégiés en ville et condamnent les pauvres à un habitat de seconde classe. Où comment l’incendie de Grenfell reflète de manière aiguë la division entre classes sociales dans le capitalisme urbain.
Et l’incendie n’est pas le seul révélateur d’inégalités, ses suites sont tout aussi catastrophiques. Ainsi, dans un autre article, The Guardian révèle que certains habitants survivants, ne demandent pas d’aide aux services sociaux parce que, sans papier ou en situation ambigue sur le plan admistratif, ils ont peur d’être dénoncés au services de l’immigration et d’être expulsés du Royaume Uni.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info