La prison Bellecour ? On n’oublie pas !

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Que s’est-il réellement passé le 21 octobre 2010 à Bellecour ?
Au plus fort du mouvement social contre la réforme des retraites qui a ébranlé la ville, les forces de l’ordre ont retenu, entre 13h30 et 19h, plusieurs centaines de manifestants sur la place, formant un cordon autour de la foule.
Nous invitons la population et en particulier celles et ceux qui étaient présent-e-s sur la place ce jour-là à se réunir Samedi 20 octobre à 12h place Bellecour munis du tract pour témoigner haut et fort.
Lire ou relire l’ensemble des informations réunies par rebellyon.info après cette journée : Témoignages sur la « prison » Bellecour

Le « Collectif du 21 octobre » poursuit son action en justice.

Que s’est-il réellement passé le 21 octobre 2010 à Bellecour ?

Au plus fort du mouvement social contre la réforme des retraites qui a ébranlé la ville, les forces de l’ordre ont retenu, entre 13h30 et 19h, plusieurs centaines de manifestants sur la place, formant un cordon autour de la foule.
La Préfecture se défend de tout abus de pouvoir et affirme que l’opération visait à contrôler une foule de casseurs.

Le Collectif du 21 octobre, qui regroupe 42 organisations, affirme, lui, qu’il s’agit de « 5 à 6 heures de garde à vue en plein air » bafouant les libertés fondamentales. « Il n’y a aucune raison que ce type d’évènement ne soit pas puni ».

Les services de la sécurité publique sont accusés :

- De détention arbitraire, de violation des libertés individuelles et du droit de manifester, contraires à la Constitution. « Cette détention arbitraire et sans aucune possibilité de sortir n’était fondée sur aucun dispositif légal et a duré une longue après-midi pour plusieurs centaines de personnes, d’autant que cette manifestation était légale et pacifique », explique l’avocat des plaignants.
- De discrimination, insultes racistes et tri au faciès largement étayés par les témoignages des plaignants individuels et des organisations.
- De violences et provocations, méthode dite, entre autres, « de la bouilloire » ou « kettling ».

Parcours juridique du Collectif du 21 octobre :

- 21 janvier 2011 : dépôt de plainte du Collectif au Procureur, sans réponse
- 29 juillet 2011 : le Collectif se constitue « partie civile ».
Après une tentative de délocalisation de l’instruction rejetée par la Cour de cassation (janvier 2012), l’affaire est aujourd’hui instruite à Lyon.

A ce jour,

- pour mieux permettre à tous de garder en mémoire ces évènements
- pour témoigner et informer de l’évolution dangereuse et liberticide des méthodes policières en France et bien au-delà (Grande Bretagne, Italie, Espagne, Grèce, Québec…..)
- pour nous aider à financer cette action en justice :

Nous invitons la population et en particulier celles et ceux qui étaient présent-e-s sur la place ce jour-là à se réunir Samedi 20 octobre à 12h place Bellecour munis du tract pour témoigner haut et fort.

Nous invitons celles et ceux qui le souhaitent à nous rejoindre au cours de la journée (de 15h à 24h) au bar – restaurant associatif « De l’autre côté du pont » 25 cours Gambetta Lyon 3°, pour échanger, s’informer, soutenir l’action, mais aussi faire la fête ( bar, petits plats, musique, projection ..) .

Venez nombreux !

Le collectif du 21 octobre
www.collectif21octobre.fr/

samedi 20 octobre 2012

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  • Le 11 novembre 2012 à 21:01, par question nico

    ok Nico .Toi qui à l’air completement ’blasé’ par la violence policière,et qui était présent le 21 octobre ,tu as fait quoi ce jour là ,à part trouver ça chiant ? Ton experience pourrait peut etre nous aider !!

  • Le 6 novembre 2012 à 18:48, par nico

    arrêtez de nous faire rire avec cette « prison » bellecour, j’y étais c’était chiant mais appeler ça prison c’est de l’outrance, allez donc faire un tour en prison pour voir !!!!!
    faut arrêter de venir pleurer dès qu’un flic sort sont flashball, la répression est là, on le sais, pas la peine de feindre de la découvrir tout les deux ans. quel intérêt de vouloir que cette opération de police soit déclarée illégale. c’est vraiment une démarche de soc-dém... ripostons et organisons nous face à la police !!!!!

  • Le 26 octobre 2012 à 20:33, par zora la rousse

    @Juan : la police française est en train de se « corser ». Une des questions, c’est est-ce qu’on laisse cela se faire, en disant « c’est normal, c’est la police, ils sont là pour nous faire du mal », ou bien est-ce qu’on s’y oppose, en disant « on n’est pas obligé.e.s d’accepter d’avoir une police en mode »syndrome de la gachette facile« » ?

    Chaque police a son histoire et en est marquée : en France, scories de Vichy et de la guerre d’Algérie notamment. En Espagne : scories de trente ans de dictature Franquiste. En Grèce je connais moins, mais je suppose scories de l’époque des « colonels »... En Angleterre : virage de l’époque thatchérienne si j’ai bien compris (les pratiques comme on a eu en France le 21 octobre 2010 semblent avoir été inventées là sous Thatcher... ?).

    Ce n’est pas une raison pour accepter ça comme normal, et réagir en stigmatisant l’orga voisine en effet. Les seuls responsables des violences policières, sont les policiers qui les commettent, puis la hiérarchie et les Parquets qui leur garantissent l’impunité. Les seuls responsables des violences d’Etat (et le 21 octobre, on était dans ce cas puisque la police agissait sur ordre du Préfet avec accord du Parquet lyonnais et suite à consignes du ministre de l’intérieur d’alors de « mater toute cette racaille et ces voyous lyonnais »), ce sont ses acteurs à tous ses échelons : du ministre au CRS de base, en passant par préfet et parquetiers qui signent.

    Nous en face, on a fait comme on a pu, chacun.e selon nos réflexes, devant une situation qui était complètement inédite (l’épisode du pont de la guillotière la veille, ne pouvait pas même nous laisser supposer cette chose faite à l’échelle d’une place entière).
    Ceux qui pensaient qu’on pouvait essayer de faire libérer les gens en « négociant » avec les flics, l’ont fait. Erreur car les flics obéissaient au préfet, et leur objectif sous ses ordres, c’était de retenir ceux identifiés comme « racaille », et d’en désolidariser les présumé.e.s « vrai.e.s manifestant.e.s » (l’identification comme « racaille », pour rappel, s’est faite selon les critères sarkoziens du genre : faciès, âge, vêture, en gros on a eu raison lors de l’élection de ce c... en mai 2007 de scander « Pétain, reviens, t’as oublié ton chien », ce n’était même pas exagéré. On a juste eu tort, je crois, de ne plus le faire ensuite).
    Ceux qui pensaient qu’on avait « juste » le même dispositif en mode « guerre civile du centre ville » que les jours précédents, sont venu.e.s sur la place, dès la fin de matinée, au milieu de tous ces CRS, sans même se méfier...accoutumance à leur violence, à leur omniprésence...à leur nombre énorme au quotidien...mais ce jour-là à 13h30, il y a eu un ajout inédit au scénario : ces personnes se sont retrouvées prises au piège sur la place, pour tout l’après midi.
    Ceux qui, place antonin poncet, pensaient qu’on ne pouvait pas négocier avec les flics, et qu’il fallait rien lâcher, ont tenté de rester et de faire rester le cortège. Bilan tirs de lacrymos, puis état de siège tout l’après midi. Ils ont eu raison de rester, mais c’était hard...moins hard que dedans vous me direz.

    Je ne sais pas si après ça, on peut toujours dire « la police française est facile ici ».
    Je sais juste qu’on peut dire « l’Etat français est violent ici ».
    La question, maintenant, c’est qu’est-ce qu’on en fait.

    Pour toi Juan : je pense que le fait que « on se chamaille au lieu de se soutenir », est largement un produit de ce dispositif. C’est comme si en nous « triant », ces connards d’acteurs de l’Etat avaienr réussi à nous mettre la haine les uns contre les autres, du moins à y contribuer.
    Et en même temps, comment ne pas comprendre la haine de ceux qui étaient « dedans » pour les lâches qui ont fui depuis « dehors » où ils pouvaient encore le faire ? Comment ne pas comprendre la colère de ceux qui de « dehors » voulaient rester, face à la naïveté de personnes qui, sous l’effet de la sidération, ont pensé pouvoir obtenir quelque chose des flics en échange du départ du cortège par exemple, flics qui, ce jour là, n’avaient aucune parole de toute façon ?
    Et comment ne pas comprendre les sentiments de culpabilités de ceux qui ont « pu sortir » de la place bellecour, parce qu’ils.elles avaient le bon âge, le bon faciès, les bons vêtements... ? Et les sentiments de culpabilité de ceux qui ont fait partir le cortège, et se sont rendu compte une fois ceci fait, que c’était une erreur et qu’ils s’étaient comportés en naïfs face à un dispositif policier D’ETAT impitoyable ?

    Bon, eh bien on en est là. Et on en est, au milieu de tous ces sentiments et de ces rancoeurs (parfois justifiées, il faut le dire), à ne pas bien savoir comment faire. A se renvoyer peut-être la balle des responsabilités. A laisser le plus embarrassant dans le silence...à vivre dans cette ambiance « post-octobre 2010 », une ambiance qui mine le mouvement militant lyonnais, qui ronge, à petit feu, parce qu’on sait pas quoi faire.

    Mais on peut trouver. Et en évitant de dire « c’est telle orga » ou « c’est telle autre ». Parce que oui, les attitudes, ça recoupe des appartenances d’orga, mais pour des raisons un peu plus compliquées que ce qu’on pense.
    Lire le billet de blog que j’ai cité plus bas permet de l’entrevoir : quand le gardien de la Bourse du Travail croit que les lycéen.ne.s qui rentrent sont des sortes de casseurs barbares, ou quand (non raconté dans ce billet), des gens syndicalistes et grévistes (tous syndicats), le 21 octobre matin, pensent en AG que « les jeunes qui essayaient de se réfugier dans la manif, c’étaient pas des manifestants, parce que quand tu manifestes, tu fais un cortège, tu fuis pas la police en courant dans tous les sens comme ils faisaient », ça montre autre chose, de beaucoup plus inquiétant que la simple « saloperie » présumée d’une orga ou d’une autre.

    Ca montre l’efficacité du ciblage des « jeunes » (en particulier vêtus de survêt’) : si des salarié.e.s engagé.e.s dans ce mouvement en étaient à ne pas s’imaginer que des manifestant.e.s peuvent être pourchassé.e.s par la police et empêché.e.s de manifester, c’est parce que eux, n’étaient pas encore ciblé.e.s ainsi.
    La division jeunes en survêt’/« adultes » salarié.e.s, dans ce mouvement, elle a été générée par l’action répressive ciblée dès le début du mouvement. Et c’est une division créée par la différence radicale de vécu : pour les un.e.s, droit de manifester respecté, pour les autres, répression impitoyable les mettant dans la rage. Incompréhension totale des premiers pour cette rage des seconds, du coup...
    Et facilité à croire que c’était « de la faute de ces jeunes », qu’ils l’avaient « cherché » : parce que ça évite d’avoir à s’imaginer que on peut être, soi aussi, un jour, dans le coeur de cible de cette répression. Comme le fait de blamer une victime d’agression (ex : viol), « t’avais qu’à pas faire comme ça », « tu l’as cherché, par ton attitude », revient à s’imaginer soi pouvoir y échapper juste en ayant cette autre attitude.
    Or, le viol, c’est pas une question d’attitude de la victime. C’est une question d’intention de l’agresseur.
    La violence d’Etat subie par les jeunes pendant le mouvement des retraites, c’est pas leur faute, c’est la faute de l’Etat.
    Et je ne crois pas anodin de préciser que les salarié.e.s dont j’ai repris les propos « anti-jeunes présumé.e.s casseurs » plus haut, étaient des employé.e.s de l’Etat (pas du tout de la police, au contraire, des vrai.e.s camarades de lutte, juste fonctionnaires quoi).

    Cette division jeunes mobilisé.e.s / « adultes » mobilisé.e.s, et stigmatisation partagée de ces jeunes, pour moi, ça a été depuis le départ jusqu’à la fin, le talon d’Achille de ce mouvement.
    Des dizaines de jeunes mobilisé.e.s l’ont payé chèrement, par des condamnations au pénal, et ça, deux ans après, faut pas l’oublier non plus. Parce qu’aujourd’hui encore (et on l’a eu dans les réflexions lors du rassemblement du 20 octobre dernier place bellecour), plein de gens lambda trouvent tout ce qui s’est passé là justifié : t’essaie de leur expliquer le 21 octobre, rien que ça, sans parler des jours précédents, et on te répond « ah oui, mais c’étaient des casseurs ! ».
    Mais même si ça avaient été des « casseurs », ben je suis désolée, mais pour moi, ça n’aurait aucunement légitimé un traitement aussi abject, que celui qui a été mis en place et effectué le 21 octobre 2010 place bellecour.
    C’est déjà extrêmement inquiétant, je trouve, que des gens trouvent normal un tel traitement pour qui que ce soit. Pourtant, on en est là aujourd’hui.

  • Le 25 octobre 2012 à 21:45, par Juan

    Le police française est facile ici. Il sont plus féroces dans bien d’autres pays que le votre. Vous vous chamaillez, au lieu de vous soutenir. Vive la solidarité anarquia revolucion

  • Le 22 octobre 2012 à 17:25, par Emmanuelle

    je suis membre du collectif21octobre, je partage le dernier point de vue « personne ne pouvait savoir ce qui était en train de se passer à ce moment là ». nous constatons que cette répression a divisé et fait éclaté le mouvement social. (voir textes sur le site) et cette division s’est construite sur un ennemi « les casseurs ». Ne faisons pas pareil en cherchant un coupable. Une chose est sûre cependant, il faudra que les syndicats, les partis etc et tous ceux présents ce jour là se mettent autour de la table pour décrypter ensemble comment ils ont tous été manipulés par un dispositif répressif prémédité, comment chacun à son insu a contribué à cette situation. La difficulté à mobiliser sur le terrain ce samedi montre bien à quel point il y a malaise. Je peux vous dire que ceux qui cependant étaient présents, jeunes et moins jeunes avaient compris l’ampleur de cette répression. Tant que l’on s’enflammera comme vous le faites dans ces commentaires à rechercher le coupable, on continuera à mettre en oeuvre la division et ainsi on continuera à faire le jeu du pouvoir. Deux ans après, il est temps de réfléchir, c’est à cette seule condition que l’on pourra riposter. Emmanuelle

  • Le 22 octobre 2012 à 17:04, par zora la rousse

    La personne qui a écrit ça : http://crea-tifs.blogspot.fr/2012/06/les-sociologues-et-lhypothese.html

    Est partie plus vite que la CGT et la CNT réunie.
    Je suggère donc de la fustiger elle un bon coup, d’autant qu’elle peut faire l’unanimité, puisqu’à ce qu’il se dit, elle est libertaire ET syndiquée à la CGT. Bref, la totale.

    Et pourquoi ce départ au pas de course ?
    Par frousse panique des CRS. Par incompréhension de « comment s’en protéger au moins mal tout en restant et en tenant bon le front ». Par difficulté d’assimilation, sur place, à son arrivée là à 16h30, de ce qu’on était en train de lui apprendre...par réaction de fuite devant ces infos incroyables, mais vraies.
    Fuite ravageuse pour ceux et celles objet des exactions d’Etat à l’intérieur de la place. Mais de fait, fuite.

    Et pourtant, c’est la même personne qui fait preuve d’un grand courage dans l’usage de sa plume, quitte à prendre des risques - pas pour son intégrité physique face à des CRS, mais pour d’autres intégrités, enfin je vous refais pas le procès et tout le reste, vous connaissez un peu l’histoire.

    Alors quoi ?
    Moi je concluerai sur deux choses :

    1) On peut être d’une lâcheté lamentable dans un domaine et un contexte donné, et cela peut avoir des conséquences détestables et inadmissibles. Et, pour autant, avoir aussi été capable d’un courage qui a modifié les choses de manière salutaire sur un autre front.

    2) Je pense qu’on peut passer plein de temps à parler des torts du voisin-qu’on-n’aime-pas, dans cette affaire, mais que si on fait ça, on passe à côté des vraies questions.
    Et les vraies questions, elles sont plus dures à aborder : qui ne s’est pas senti.e coupable parmi les personnes qui ont pu sortir ? Qui, dans le feu de la sidération, a cru pouvoir négocier avec les flics et obtenir qu’ils libèrent les gens si on partait ? Qui, dans le feu de la sidération, a fui pour que ça soit moins réel ? Qui, inversement, dans le feu de l’habitude prise durant toute cette semaine, n’a pas trouvé anormale ou inquiétante cette présence policière, et est entré.e naïvement dans la souricière ? Etc.

    Ensuite il y a eu les prises de position d’orgas, pour un certain nombre craignos, sur tous ces événements et ceux des jours alentours.
    Le « débat » est resté figé, et puis on se dit que rien n’a bougé...pourtant, aujourd’hui, des orgas ont disparu de la scène de la lutte pour faire reconnaitre ce 21 octobre là comme inadmissible, cependant que d’autres ont évolué, et même, il est stupéfiant de voir certains tenir maintenant un discours très clair sur d’où venait la violence, et sur qui en était victime, et sur l’objectif de cette violence, alors qu’à l’époque, eux aussi parlaient de « casseurs ».
    En 2 ans, les gens et les orgas peuvent évoluer. Il ne faut pas l’oublier.

    Et pour clore ce deuxième point, je propose que plutôt que de stipendier le vilain voisin, chacun.e commence à raconter comment lui ou elle a pu/su ou pas su, réagir en ce 21 octobre 2010, et qu’on en finisse avec la stigmatisation (des jeunes, de la CNT, de la CGT, etc).
    Comprendre comment certain.e.s ont compris qu’il fallait rester, comment d’autres ont été conduit.e.s à fuir voire à entrainer dans leur fuite... c’est important pour être mieux armé.e.s, tou.te.s ensembles, pour la prochaine fois s’il y en a une.

    Merci de m’avoir lue.

  • Le 22 octobre 2012 à 09:37, par bla bla

    franchement ce genre de ’bla bla’ commence à me ’GAVER’ et toi t’as fait ça et lui c’est un traitre ,et moi j’ai fait ça........ vous avez bien de la chance de savoir exactement ce qu’il fallait faire ce jour là car moi perso je NE SAIS PAS ....le 21 octobre ,journée ’chao’ mais pas pour tout le monde ne vous trompez pas de cible......Cette division ,première grande victoire pour ceux qui on préparé cette repression

  • Le 21 octobre 2012 à 18:53

    Eh oui, plus ou moins. Si tu appelle CNT les porteurs de drapeaux, oui, ils se sont tirés. Mais il ne faut pas oublier le rôle majeur des sociaux traitres de la CGT, qui ont bernés tout le monde en partant de la poste en disant « on va faire des tours de bellecour » et qui se sont barrés au deuxième pont vers dieu sait ou. A la limite on peut comprendre que certains aient suivi le cortège, même s’il ne le voulait pas. On a l’effet grégaire et puis un espèce de facho en herbe avec un badge CGT qui criait à tout le monde de suivre le cortège comme quoi ils faisaient « juste un tour et qu’il revenaient » (tu parles !!!). Je veut pas dédouaner la CNT , mais il faut souligner qu’ils ne sont pas les premiers responsables, et que certains, souvent derrières les drapeaux CNT, ne se sont pas barrés. En tout cas, je comprend ta haine, quand on s’est retrouvé à quelques uns derrière les flics et avec les camarades de l’autre coté, ça fout les boules. Mais je pense que s’il faut fustiger un groupe, c’est bien la CGT.

  • Le 19 octobre 2012 à 18:35, par bebeel

    Toujours pas le droit de dire que la CNT s’est lachement tiré ce jour la ? Ok ben ciao rebellyon, merci pour cette belle preuve de journalisme indépendant, c’est la derniere fois que je vous lis (lecteur depuis 5ans). Ca vous fais peut etre chier qu’on dise que vos petits copains de la CNT se sont tirés mais c’est pourtant la verité.

  • Le 17 octobre 2012 à 16:44, par zora la rousse

    Et on peut aussi aller voir la p’tit chronique mordante faite par une racaille 2 France (folle alliée, j’vous l’dis) autour du 21 octobre, mais aussi des jours précédents (voui voui, le pont de la guillotière, c’était la veille, et on en parle aussi) :

    http://crea-tifs.blogspot.fr/2012/06/les-sociologues-et-lhypothese.html

    Pour ne pas oublier la collaboration à la stigmatisation des jeunes mobilisé.e.s lors de ce mouvement des retraites, par un certain nombre de PERROQUETS, qu’ils soient scientifiques ou médiatiques, notamment. Mais aussi...ni scientifiques ni médiatiques... à découvrir le long du texte.
    Cela non plus, il ne faudra pas l’oublier.
    Et c’est écrit, aussi, afin que chacun.e des acteurs.trices de cette collaboration en tire les leçons en son âme et conscience.

    Kill l’empire, et vivent les escartons.

    La jus­tice est « le res­pect, spon­ta­né­ment éprouvé et réci­pro­que­ment garanti, de la dignité humaine, en quel­que per­sonne et dans quel­que cir­cons­tance qu’elle se trouve com­pro­mise, et à quel­que risque que nous expose sa défense. »
    « Le droit est pour chacun la faculté d’exiger des autres, le res­pect de la dignité humaine dans sa per­sonne ; le devoir, l’obli­ga­tion pour chacun de res­pec­ter cette dignité en autrui »
    (Pierre-Joseph Proudhon, in « De la Justice dans la Révolution et dans l’Eglise »).

  • Le 16 octobre 2012 à 22:11, par Jean-Marc, Atelier de création libertaire

    Et bien entendu, on peut toujours se procurer le livre « Semaines agitées » : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Semaines-agitees.html

  • Le 16 octobre 2012 à 09:55, par Combi

    Retour sur la prison Bellecour, le tout en sons, une heure de reportage à écouter dans mégacombi ici

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