Nous voulons faire sa fête au capital !
On ne fête pas le « travail »,
ce vol de notre temps, ce vol
de nos vies qui engraisse les
dominants.
On ne fête pas plus les
« travailleurs » parce que nous, les
travailleurs, nous voulons cesser
de travailler pour le profit des
dominants.
Nous voulons retrouver la
maîtrise de nos vies, la
maîtrise de nos activités
qui ont été captées, détournées par et
pour le capitalisme. Le travail doit
redevenir l’activité nécessaire au genre
humain et cesser d’être l’esclavage salarié
qu’il est aujourd’hui.
Mais d’où vient cette grande arnaque qui a
transformé le premier mai, journée de lutte des
travailleurs du monde entier en « fête du
travail », en fête de ce qui nous opprime ? Tout
a commencé le 1er mai 1886 où se déroulèrent
aux Etats-Unis de
gigantesques manifestations
pour exiger la journée de
huit heures. Le 3 mai, la
police assassine de
nombreux grévistes de l’usine
McCormic. Le 4 mai, lors de la
manifestation de protestation, une
bombe est jetée sur la
police. Huit syndicalistes
anarchistes sont arrêtés
et faussement accusés de
cet attentat. Quatre d’entre eux seront
pendus et un cinquième se suicidera dans
sa cellule.
En 1889, en hommage aux « martyrs de
Chicago », la IIe Internationale décide de
faire du 1er mai une journée internationale de
lutte pour exiger la journée de huit heures.
Lorsque celle-ci est finalement adoptée, le 1er mai
demeure une journée de luttes et de
revendications.
1er Mai 2013 ! Nous voulons faire sa fête au capital !
Contre la casse de nos droits et pour le respect de notre dignité
Les raisons de lutter ne manquent pas. Le travail opprime toujours
autant, même si ses formes ont
changé. Il y a toujours des classes
dominantes et des classes
dominées, toujours des exploiteurs
et des exploités.
Et à la différence des travailleurs,
les exploiteurs ne chôment pas :
ils viennent de faire passer dans la
loi un accord signé par le patronat
et des syndicats jaunes, dont la
CFDT, l ’ANI (Accord national
interprofessionnel). Ce texte
crapuleux prévoit une formidable régression
sociale, la généralisation de la précarité et
des recours plus difficiles contre les abus du
patronat.
Si on continue comme ça, il n’y aura plus
qu’à jeter à la poubelle le Code du Travail,
maigre rempart contre l’arbitraire patronal
édifié peu à peu grâce aux luttes de nos
parents et de nos grands-parents.
À quand le retour des enfants de huit ans
dans les ateliers et les chantiers comme cela
se pratique couramment en Asie, en Afrique
et en Amérique latine ?
Rejoignez la Confédération
Nationale des Travailleurs-Solidarité Ouvrière.
Les combats d’aujourd’hui pour la
défense de nos droits, pour le
salaire et les conditions de travail
préparent l’abolition du capital.
Pour un Autre Futur, rassemblons nous,
retrouvons le plaisir de lutter
ensemble contre ce qui nous
exploite, contre ce qui nous
opprime.
• L’union départementale des
syndicats CNT – Solidarité
Ouvrière du Rhône appelle à se
réunir derrière sa banderole pour
manifester ce 1er Mai.
• Tous et toutes à la manifestation du 1er
mai 2013 à 10 h 30 place Jean Jaurès
(Lyon 7e)
• Après la manifestation la lutte continue,
le syndicat tiendra une permanence
juridique à partir de 14 heures à son local,
44 rue Burdeau 69001 Lyon.
CNT-Solidarité Ouvrière
Tél. 07 86 94 69 21
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