Opération coup de poing (une bonne vingtaine de militants) ce matin 6 h 45 devant
le centre de tri de la poste d’AUBENAS afin d’inciter au débrayage comme
c’était le cas au centre de tri de VILLENEUVE. Assez décevant, impossible
de rentrer en contact avec les salariés qui commencent plus tôt sous la
pression de leur manager.....et semblent (de loin) contents de leurs
conditions misérables de boulot et de leurs salaires plancher....
Servitude volontaire....Mais nous ne renonçons pas pour autant à ce
secteur stratégique. Affaire à suivre.

 9 h : AG interpro à Combegayre (Aubenas). De nombreux lycéens ont rejoint les
salariés. Tous les lycées publics d’Aubenas ont massivement débrayé. Des
collèges et écoles restent en grève reconductible également.

 14 h : manifestation colorée au départ du champ de mars. Entre 500 et
800 personnes, dont de nombreux lycéens.

Quelques nouvelles : à Privas aussi ça bouge. Au lycée, la FSU appelle à
la grève reconductible à partir de lundi. Les collègues envisagent, comme
à Aubenas, des grèves tournantes pour paralyser les services tout en
limitant les conséquences financières, ce qui permettra de tenir la
longueur.

Les rendez-vous :

 AG demain vendredi matin dans de nombreux établissements pour envisager
la reconduction,
 AG interpro à 9 heures à Combegayre (Aubenas) (appel intersyndical)
 AG des lycéens à 14 heures à Combegayre pour se fédérer et s’organiser
(appel lycéens)
 rassemblement, voire manifestation (selon le nombre de participants),
demain vendredi à 17 heures au kiosque d’AUBENAS (appel intersyndical)
 soirée festive, projections et débats au kiosque. Amener son casse
croute...son vin chaud...et sa doudoune !!(appel intersyndical)
 samedi matin : à partir de 8 heures : activités et actions au stand du
kiosque d’Aubenas (appel intersyndical)
 samedi 14 heures : manifestation départ rond point Ponson Moulon d’Aubenas (appel
intersyndical)

Au Lycée ASTIER d’Aubenas, les collègues en grève souhaitent reconduire et espère être
rejoints et soutenus.

Ils rappellent que le seul combat perdu d’avance est celui qu’on ne livre pas.

Précision importante. Le rectorat fait courir de faux bruits sur
l’application de l’arrêt Omont : calcul du nombre de jours de grève.
Il n’y a aucune ambiguïté ni dans la loi, ni dans la jurisprudence ni dans
les circulaires d’application :
Une journée sans cours (comme par exemple un weekend) ne peut être comptée
en grève et engendrer une retenue uniquement si elle est encadrée par deux
jours de grève (un avant ET un après).
Par exemple si on bosse le lundi OU le vendredi, on ne peut pas nous
retirer le weekend !

Enfin, dernier point, il existe une caisse de grève pour soutenir les grévistes.