Le préfet de l’Hérault ayant refusé l’intervention des forces de l’ordre dans l’amphithéâtre occupé de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de Montpellier, Monsieur le Doyen Pétel n’a rien trouvé de mieux que de faire appel à ses milices fascistes pour évacuer son site.
Sur les coups de minuit, nos camarades montpellierain.ne.s se sont fait agresser par des hommes cagoulés et armés, accompagnés du Doyen Pétel. Le bilan fut de quatre blessés graves, dont deux à la tête.
Nous exigeons le renvoi simple et inconditionnel du Doyen Pétel de la Faculté de Droit et de Sciences Politique de Montpellier, ainsi que des poursuites judiciaires pour avoir commandité cette attaque à mains armées en bande organisée.
Ceci n’est qu’un pas de plus dans la répression contre le mouvement étudiant. Ces dernières semaines, on a pu assister à des interventions policières particulièrement violentes : à Dijon, à Bordeaux, à Grenoble, et à Strasbourg. Chacune de ces actions de répression on fait de nombreux et nombreuses blessé.e.s. L’Etat a donc choisi la voie de l’écrasement autoritaire de tout mouvement contre la sélection, avec en prime la collaboration de groupuscules d’extrême-droite dans le cas de Montpellier. Vendredi dernier, la ministre de l’enseignement supérieur a mis sous tutelle (nomination administrateur extérieur – limogeage de tous les conseils d’UFR) l’Université du Mirail à Toulouse où les étudiant.e.s et personnels avaient réussi à s’opposer avec succès à l’Idex et à la sélection.
Nous étudiant.e.s lyonnais.e.s témoignons de notre inquiétude face à l’utilisation de groupuscules fascistes pour réprimer nos camarades. Depuis plusieurs années à Lyon, ces mêmes groupuscules (GUD aka Bastion Social, Action Française, Identitaires) pullulent et se développent sous le regard passif (et complice) des autorités. Les agressions en marge de manifestations et en soirée ont largement augmenté. Désormais les fachos essayent de faire la loi à l’Université !
Jamais ce genre d’intimidations ne nous fera reculer. Jamais nous ne cesserons de lutter. Et ce genre d’attaques ne nous donne que plus de conviction que notre lutte est juste, et ne fera que renforcer notre mouvement.
Nous appelons les doyen.ne.s présent.e.s aujourd’hui dans le cadre de la fête du droit, à condamner fermement les agissements du doyen Pétel et à appuyer son renvoi.
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