L’ampleur des suppressions de postes qui se cumulent à celles
des années précédentes dans tous les métiers de l’éducation va
entraîner des mesures particulièrement préjudiciables à la réussite
de nos élèves. Dans notre Académie, ce sont ainsi 166 postes
d’enseignants qui sont supprimés dans le second degré,
pour 646 élèves supplémentaires. Dans le premier degré, pour
1673 élèves supplémentaires, seuls 45 postes sont créés, soit
un poste pour 37 élèves !
Ces mesures s’ajoutent aux attaques répétées contre nos statuts
et nos métiers, qui se traduisent par l’alourdissement du
temps et de la charge de travail des personnels, et le développement
de la précarité :
Suppression des décharges de service dans le second degré,
Généralisation de la bivalence,
Répression contre les directeurs d’école, projet création des
EPEP (Etablissement public d’Enseignement Primaire)
Autoritarisme, caporalisme, répression syndicale, remise en
cause des compétences pédagogiques des enseignants
Multiplication des emplois précaires : contractuels, vacataires,
EVS…
Nous demandons le retrait de tous ces projets et l’ouverture de
véritables négociations.
Par ailleurs, comme tous les fonctionnaires, les personnels de
l’Éducation nationale subissent depuis des années une perte
importante du pouvoir d’achat (plus de 6% depuis 2000). C’est
encore dans la fonction publique que l’on trouve les salaires les
plus bas, inférieurs au SMIC !
Pour toutes ces raisons, les syndicats appellent les personnels
de l’Éducation et de la Recherche publique à faire grève le 8
février dans le cadre de la journée d’action des fonctionnaires.
Manifestation à 11H place Jean Macé (Lyon 7e)
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