Les 13, 14 et 15 février 2006 se tiendra à Nyon le procès du flic ayant causé l’accident de deux personnes au pied du pont d’Aubonne en Suisse lors d’actions anti G8 en 2003. Les deux personnes s’étaient suspendues à une corde disposée en travers d’un pont afin d’en bloquer la traversée. Le policier a coupé cette corde provoquant la chute des deux personnes qui ont été gravement blessées, l’une d’elles en gardant des séquelles définitives..

D’autres informations sont également disponibles sur le site aubonnebridge.net.

Voici un texte d’invitation au procès et à des rencontres qui pourraient se tenir autour de ce moment.

« Salut tout le monde,

 Comme vous le savez probablement déjà, le procés contre le flic du pont d’Aubonne va se passer du lundi 13 au mercredi 15 Fevrier à Nyon. Ce sera le même juge que ce lui qui a jugé les activistes en juin 2004.

Nous sommes en train d’organiser une nouvelle campagne autour du procés, qui implique un travail médiatique, une présence large et internationale lors du procés, et l’usage de divers réseaux afin de mettre en exergue différents thèmes : mobilisations contre le G8, répression, traumas, réseau de solidarité, etc..

C’est un des rares cas en Suisse où la police doit prendre des responsabilités légales pour ses actes, bien que l’accusation contre le policier mis en cause soit minime : "dommage corporel pour négligence".

 Nous voyons à la fois une opportunité et un danger potentiel vis à vis de ce procés :

• • l’opportunité de diffuser un message clair selon lequel nous ne sommes pas en train d’accepter en silence l’acroissement d’une répression policière sous totale impunité ;

• • le danger que ce procés ne devienne un exercice de blanchiment des flics (ex. ils ont tout fait bien, en accord avec la loi, et d’ailleurs on pourrait en inventer 2-3- autres pour mieux les
    blanchir...) afin que leurs exercices ne puissent être remis en question, même un minimum.

 Pour être capables d’en sortir le meilleur et d’organiser une campagne réussie, nous sommes dépendants de la solidarité des locaux, c’est à dire des personnes vivant à Genève, à Lausanne ou dans les proximités de Nyon, mais aussi de collectifs concernés par la question de la
répression en Europe.

Un groupe essaye de s’organiser pour des hébergements et des ateliers dès le 10 février. Au vu des difficultés rencontrées à Nyon, il est probable que tout se fera à partir de Genève.

Pour les personnes habitant ailleurs que dans la région concernée, toutes sortes d’actions ou de bruit médiatique sont les bienvenus .

Pour plus d’informations, ou détails, ou communiqués de presse, merci d’envoyez vos réponses, propositions et idées à aubonne(arobase)no-log.org ».