Depuis 2005, l’entreprise « CHAMPION » 68, Avenue des Frères Lumière, à Lyon 8e, laisse perdurer un climat raciste.
En effet, Djamila et Karima employées en 2005 et 2006 de nationalité française ne cessent de subir des propos racistes venant de leur maîtrise et de certains employés.
La Direction vient de licencier Karima pour inaptitude. La médecine du travail juge dangereux le maintien de Djamila à son poste de travail. La cause : une santé qui se dégrade du fait de pressions, du harcèlement exercé dans l’entreprise.
La CGT exige que ces pratiques de « management »
issues d’un autre temps cessent immédiatement.
Aujourd’hui, notre organisation affirme sa volonté de tout faire pour que Karima et Djamila retrouvent leur dignité, mais surtout que l’ensemble des salariés soient respectés dans leur dignité et dans leur travail.
La CGT appelle à un rassemblement
le samedi 24 Mars à partir de 10h
devant le Magasin CHAMPION
68, Avenue des Frères Lumière Lyon 8e
A 11h00 : Le collectif racisme et discrimination de l’Union Départementale
Cgt du Rhône donnera une conférence de presse.
Depuis ses origines le mouvement syndical s’est fermement engagé dans la lutte contre toutes les formes de racisme.
C’est son action dans l’évolution du droit du travail, la négociation collective, la gestion de la protection sociale et le logement qui ont fait avancer l’égalité des droits et la reconnaissance de la diversité.
Discriminations, racisme, antisémitisme et exclusions ne cessent pourtant de tarauder notre société alors que tout au long de son histoire, la France a eu maintes fois l’occasion d’affirmer ses valeurs , la richesse qui est la sienne grâce à la diversité de sa population nourrie de constants mouvements de migrations.
Aujourd’hui, notre organisation affirme sa volonté de faire preuve d’une vigilance de tous les instants sur les lieux de travail comme dans la société.
Il s’agit de refuser des comportements qui mettent en période le principe fondamental de notre action : la solidarité !
Que deviendrait en effet l’action syndicale, si le racisme, tel un cancer, devait détruire la cohésion des salariés et toute possibilité d’organisation ?
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