Le rendez-vous était fixé à 10h30 à Gerland (station de métro Debourg). Les manifestant-e-s ont défilé de la place Jean Jaurès à la place Bellecour, pour certain-e-s, et jusqu’à la place Sathonay pour le cortège rouge et noir (très rempli).

La banderole de tête affichait la couleur de début du conflit sur la réforme des retraites avec pour slogan : « Pour une répartition des richesses, pour l’emploi, les salaires, la retraite »

Le cortège s’ébranle vers 11h pour se diriger place Jean Macé. Il regroupe syndicats (CGT, Solidaires, CNT…), partis politiques (NPA, LO…), collectifs (École en danger…), organisations politiques (CGA…), groupes d’individu-e-s (Les Voraces, Pink Block, soutien au sans-papiers du CRA...) ainsi que des individu-e-s.

Tous âges et secteurs professionnels se retrouvent dans la manif : des écolier-e-s aux retraité-e-s en passant par les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s, les chômeur-se-s, les travailleur-e-s, etc.

Après être passé sous la voie ferrée au milieu des pétards, fumigènes, chants, hurlements ou encore klaxons de trains, le cortège emprunte l’avenue Jean Jaurès.

Arrivée à Saxe-Gambetta, la manif se dirige vers la Guillotière…

… puis emprunte le pont de la Guillotière…

… pour arriver place Bellecour. Mais ça ne se termine pas ici pour tou-te-s : le cortège libertaire continue jusqu’à la place Sathonay pour participer au repas de quartier.

Comme d’habitude, les grosses organisations ont pacifié la manif’ en masquant les slogans plus incisifs avec leurs grosses sonos beuglant de la mauvaise musique de pseudo bal pop’. Genre : « au final tout va bien, cette manif’ n’est qu’une routine, on continue de balader les prolos, et on se donne rendez-vous au prochain cocktail avec champagne et petits fours ».

D’autre photos en diaporama sur le site de la CNT.