La famille est le lieu où les savoirs se construisent. Les enfants arrivent à l’école
« savants ». Il reste alors à l’école à accepter sa fonction de complémentarité.
En se soutenant mutuellement, en travaillant ensemble, en créant une dynamique
entre parents-enfants-enseignants et en permettant de reconnaître une valeur
égale à chaque lieu éducatif, la coéducation deviendrait un défi où chacun coopérerait
en confiance.
En évaluant ensemble les besoins des enfants et les attentes de chacun, en réfléchissant ensemble sur des questions concrètes, en pensant un espace-temps destiné à la relation école/famille, la coéducation pourrait-elle, dès lors, exister ?
De cette rencontre, les intervenant(e)s et les participant(e)s chercheront à trouver
comment une véritable relation entre la famille et l’école pourrait se construire
et dans quelle mesure une coéducation serait possible.
Construire son itinéraire sur Mappy (lien utile pour créer son itinéraire mais pouvant contenir des données commerciales)
Ou Situer Hauteville-Lompnes sur OpenStreetMap
Par la route
Autoroute A 40 : Sortie St Martin du Fresne
Autoroute A 42 : Sortie Ambérieu-en-Bugey - direction Belley
En train
Gare de TENAY à 13km = Navettes Bus
Téléchargement des horaires : Gare TGV : Lyon - Bourg en Bresse - Culoz
Programme
VENDREDI 11 AVRIL
19 h : restauration et buvette bio
20 h : Conférence avec Bernard Collot, enseignant, fondateur des
CREPSC : Centres de Recherches des Petites Structures et de la Communication.
« Parents d’élèves, enseignants d’enfants : éveillez-vous ! »
Les parents sont les premiers intéressés par la réussite de l’école. Paradoxalement, ils ont toujours été le problème de l’école et de ses enseignants. Aujourd’hui malgré toutes les expériences novatrices et probantes qui se sont succédées depuis un siècle, tant que les parents ne feront pas, de leur côté, l’effort de s’informer, de comprendre et de se questionner avec les enseignants, l’école ne pourra changer.
C’est une barrière à franchir, soit en l’acceptant quand des enseignants en offrent la possibilité, soit en la forçant. Cette barrière est surtout celle des représentations de chacun. Il faut la forcer, voire l’enfoncer de part et d’autre.
SAMEDI 12 AVRIL
A partir de 10 h :
- Stands associatifs
- Exposition de travaux d’enfants
Animations pour les enfants tout l’après-midi.
Les parents peuvent en profiter pour assister aux tables rondes et aux débats :
14 h à 18 h, le centre régional kapla proposera des ateliers de constructions
géantes !
16 h, le centre social d’Hauteville en partenariat avec l’association Let’ s Go
Music proposera un atelier sur l’histoire de la musique américaine et des instruments
!
18 h jusqu’à la fin de la conférence, ateliers ludiques pour les enfants.
Débat contradictoire et tables rondes
11 h : Pour ou contre les devoirs à la maison ? GEM01, groupe de l’école moderne de l’Ain.
14 h : La coéducation dans les lieux d’accueil petite enfance parentaux,
ACEPP, association des collectifs enfants, parents, professionnels, qui travaille depuis 35 ans au sein des crèches parentales dans les relations parents/professionnels.
Comment donner la parole aux parents ? Comment leur permettre d’apporter leur
point de vue, leur « perspective » sur la parentalité ? Comment changer le regard
porté sur les parents ? Comment faire reconnaître leurs savoirs ? Comment construire
des espaces de coéducation ?
16 h 45 : Échanges autour la mise en place d’un projet éducatif avec Philippe
Ruelen et les parents de l’école publique de Saint-Cyr-le-Châtoux (69) http://fourmis.marelle.org
20 h 30 : Conférence avec Laurent Ott, éducateur, enseignant, philosophe
engagé dans des actions de pédagogie sociale et de coéducation au quotidien.
http://assoc.intermedes.free.fr
« Du partage de la fonction éducative à la coéducation, qui éduque les enfants ? »
Depuis les années 80, la responsabilisation des parents autour des questions éducatives ne cesse de croître. Ceux-ci sont perpétuellement invités y compris par les
institutions et l’école en premier lieu à devenir des éducatifs, à être compétents, à
rendre des comptes. Comment comprendre ce mouvement, qui n’est pas seulement
revendiqué par les parents eux-mêmes, mais finalement commandé et exigé depuis
les institutions ?
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