Retour en photos et en sons de la manif à l’hôpital St Jean de Dieu

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Entre 150 et 200 personnes se sont rassemblées suite à l’appel à la grève de SUD et CGT devant l’hôpital psychiatrique Saint Jean de Dieu.

Déjà à 12h45 plusieurs personnes se regroupent devant l’entrée de l’hôpital et elles sont vite rejoint par quelques centaines d’autres, pour permettre à un joli cortège d’infirmier-e-s et de partisans _ quelques membres de la CGT Vinatier sont aussi venus en soutien _ de partir à 13h30 sur la route de Vienne pour être plus visible.
Les slogans fusent le long du trajet « Aux armes, nous sommes des infirmiers et nous sommes en colère », « Embauchez », « A l’hôpital c’est la galère, en psychiatrie c’est la colère », « Non à l’austérité dans les hôpitaux »,...
Malgré la chaleur et le soleil, le cortège s’arrête au milieu du chemin du retour pour s’asseoir sur la route et chanter de plus belle !

Au retour, une délégation, composée de tous les manifestants, est reçue par le directeur de l’hôpital.

Un prochain rendez vous est donné la semaine prochaine, certainement même heure, même jour, même lieu.

Écouter le reportage de Radio Canut à St Jean de Dieu :

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  • Le 25 juin 2012 à 13:47, par blablabla

    En guise de réponse à « christine » qui semble bien connaitre le quotidien des infirmiers en psychiatrie,
    je dirais seulement que ce n’est pas en recevant des coups et en subissant la violence d’un patient qu’on pourra excercer des « soins de qualité ».
    Pour celles et ceux qui connaissent réellement le quotidien d’un HP et non dans le pathos et les shémas « méchants -infirmiers / gentils patients », la violence de l’institution ET la violence subie par les soignants et les patients sont liées.
    Beaucoup de soignants aimeraient justement faire autre chose que du gardiennage.
    Quant à la comparaison infirmiers/matons , elle est tout simplement puante.

    Merci à la modération de bien vouloir publier ce « droit de réponse » au texte de « christine ».

  • Le 2 juin 2012 à 22:35, par christine

    Désolée, je n’arrive pas à être solidaire de toutes les revendications de tous les travailleurs.
    Si les matons ou les infirmiers psys ont peur des gens qu’ils enferment, ils feraient mieux de se poser la question de la violence qu’ils font subir (et qui n’entraine une contre/sur-violence justifiée que bien rarement !) plutot que réclamer d’être plus nombreux pour pouvoir toujours mieux fliquer. Ils ont beau s’estimer en sous effectif, ils sont toujours au moins 6 pour attacher un humain sur un lit pendant des jours en le piquant dans le cul !
    Non et non, toujours plus de matons, de flics ou de psys ne nous assurera pas plus de respect !
    Ils veulent faire la gréve ? Qu’ils n’utilisent plus les chambres d’isolement,qu’ils ouvent les secteurs fermés, qu’ils n’imposent plus la camisole chimique, qu’ils arrétent de se réfugier derriére le « je ne fais que mon boulot, il faut voir avec le médecin », qu’ils nous laissent plus d’un quart d’heure pour engloutir le repas au réfectoire pour que ça ne devienne pas un temps collectif... Ca serait déja énorme de ne plus être humilié, ça serait déja un grand pas vers « des soins de qualité » . Et ils n’ont pas besoin d’être mieux payé ou plus nombreux pour ça. Quand ça sera acquis, je serai peut être solidaire pour embaucher des intervenants culturels, multiplier les activités de création. Peut être.
    Mais repenser la relation à l’autre c’est un défi un peu plus lourd que de crier des slogans CGTistes. J’ai peu d’espoir que ça soit du domaine du possible pour un professionnel de l’enfermement...

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