5 septembre
1er constat d’huissier, sommation de quitter les lieux, à la demande du Grand Lyon, avec contrôle d’identité par la police nationale. 65 relevés d’identité rapportés par la PAF.
Il y a quelques jours
Nouveaux contrôles et assignations à comparaître au TGI, pour usurpation de propriété privée (de la part du Grand Lyon), lundi 7 oct. (13h30), pour 140 personnes.
4 octobre, 9h
Les avocats des demandeurs d’asile se rendent sur les lieux, à la demande de militants associatifs et de médecins du monde. 120 tentes sont dénombrées et il y a beaucoup d’enfants de moins de 10 ans notamment. La préparation de la défense et les demandes d’aide juridictionnelle se sont faites en urgence dans les locaux de la Ligue des Droits de l’Homme.
7 octobre
Audience du TGI reportée au 11 octobre pour manque de temps à la préparation du dossier.
11 octobre, 10h
Séance ouverte. Dans le public : une partie des demandeurs d’asile, médecins du monde, cimade, classes, resovigi..., des individus, des journalistes. Après les interventions des 5 avocats des demandeurs d’asile et de celui du Grand Lyon, le juge Gérard Gaucher leur pose quelques questions et... propose de suspendre la séance pour se rendre sur le terrain et constater la situation. Proposition acceptée par les deux parties.
Donc le juge, une autre personne du tribunal, les avocats, les demandeurs d’asile présents, les journalistes, les assos et une partie du public se rendent sur le camp.
Le juge a interrogé quelques personnes sur leur vie dans leur pays, leur arrivée en France et a Lyon, leurs démarches... Puis, avec les avocats, ils sont allés à l’intérieur du camp, entre les tentes serrées les une contre les autres, pour constater les conditions de vie de ces familles... Fin de l’audience. C’était la première fois qu’un juge (et premier vice président du TGI) se rend sur le terrain.
Par ailleurs, des membres de rebeyne se sont rendus devant le pont Kitchener, samedi matin, avec une banderole o il était écrit « Dégagez », pour exiger le démantèlement du camp et l’expulsion du territoire des demandeurs d’asiles !
Si l’État refuse de mettre en œuvre le droit au logement qu’il est sensé garantir, alors que plus de 2 millions de logements sont vides en France, c’est à nous, aujourd’hui, de nous organiser, pour que plus personne ne dorme à la rue !
AUDIENCE au TGI, mercredi 16 octobre, à 14h, salle C (rue Servient)
Soyons nombreux pour les soutenir !!
Lire aussi Procès des demandeurs d’asile de Perrache : Audience du mercredi 16 octobre.
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