Les massacres de l’hiver 2008-2009 ne peuvent pas être séparés de la politique menée par les sionistes contre le peuple palestinien et arabe depuis un siècle. En 1948, pour pouvoir créer l’Entité usurpatrice, les colonisateurs sionistes ont expulsé 900.000 Palestiniens de leurs terres et de leurs demeures. Ils ont également détruit 531 villages et 300 hameaux pour empêcher le retour des Palestiniens et entériner leur politique de purification ethnique.
Les crimes et massacres contre les peuples palestinien et arabe se poursuivent toujours avec le soutien indéfectible des puissances occidentales impérialistes et leurs valets et collaborateurs parmi les dirigeants arabes qui, d’un coté instrumentalisent la cause palestinienne et d’un autre apportent parfois une aide directe à l’entité sioniste. Les crimes, qui ont été commis à Gaza, sont en grande partie dus à la complicité active des régimes arabes réactionnaires et à la capitulation et autres trahisons de Mahmoud Abbas et sa clique. Si la résistance du peuple palestinien n’a pas été brisée par l’attaque contre Gaza, les sionistes n’ont pas abandonné pour autant leurs objectifs. Et pour imposer la judaïsation de la Palestine des lois sont votées reconnaissant le caractère juif de l’Entité sioniste et les colonies se propagent.
Malgré le soutien et la propagande pro-sioniste du monde occidental, l’opinion publique a pu découvrir le véritable visage de l’entité sioniste criminelle, et nous avons été près d’un demi-million de manifestants dans les rues de France venus réclamer justice pour le peuple palestinien et demander le jugement des criminels de guerre. Aujourd’hui nous devons persister dans ces exigences et cette solidarité, mais nous devons surtout mener le combat avec le peuple palestinien pour la libération totale de son pays, et ce, malgré la criminalisation de ce soutien par les satellites du sionisme dans notre pays. Dans ce contexte, cette revendication essentielle ne doit pas être éludée au profit de campagnes telles que notre plainte auprès de la CPI ou celle de « Boycott Désinvestissement Sanction » (BDS) qui ne doit rester qu’un moyen pour soutenir la résistance du peuple palestinien et non un but en soi. Pour cette raison, la campagne BDS ne doit pas servir à faire passer au second plan la caractéristique principale de la question palestinienne, celle d’une lutte de libération nationale contre le colonialisme.
Contre la politique sioniste de colonisation de la Palestine, contre l’hégémonie qui veut criminaliser le soutien à la résistance du peuple palestinien, contre les révisions à la baisse des objectifs du mouvement de soutien à la Palestine, nous appelons tous les individus épris de justice à s’engager pour dénoncer l’Entité sioniste, sa politique criminelle et à soutenir activement la résistance du peuple palestinien. Pour l’évoquer plus en détail, rendez-vous le Mardi 26 Janvier 2010, 18h00 à la Salle Rameau, pour une conférence sur le thème.
Resistance Palestine ou téléphone : 0631835102 contact[at]resistancepalestine.fr
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info