La guerre est-elle plus juste quand elle se produit contre un ennemi ? La guerre peut-elle même être juste ? La guerre est pourtant parfois présente en temps de paix puisque même sans conflit direct, elle est préparée : espionnage, stock d’armes, alliances, désinformation etc.
Mais, avec toute cette propagande, qu’en est-il de notre ressenti personnel , surtout quand la propagande nous désigne, nous forge un ennemi ? En effet la notion d’ennemi va plus loin qu’une absence de sympathie, il s’agit d’une profonde détestation, de haine. L’ennemi serait celui qui menace l’unité du groupe. En cela, l’ennemi pour ce qu’il est et ce qu’il fait, est vu comme devant être combattu, même vaincu, détruit. Faire de lui une fiction, un monstre, le déshumaniser devient dès lors un préalable, l’objectif étant de construire une détestation collective.
Dans ce contexte, qu’en est-il de celui qui refuse de prendre les armes ? Est-ce vraiment un comportement de faible comme aurait tendance à le désigner l’opinion publique ?
Un processus d’escalade en direction de la guerre, n’a -t-il pas besoin uniquement de personnes qui ne l’empêcheront pas ; n’est ce pas plutôt la paix, qui elle, a besoin d’alliés ?
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