Dans le communiqué rédigé avec son collègue député Damien Abad, Julien Aubert justifie sa demande par « l’existence de courants ‘islamo-gauchistes’ puissants dans l’enseignement supérieur » et par « l’importation d’une ‘cancel culture’ venue des Etats-Unis ». Lorsque les journalistes lui ont demandé quelle était sa source pour s’alarmer ainsi subitement, il a répondu avoir pris la mesure de la situation à la lecture du magazine Valeurs actuelles, organe historique de l’extrême droite française.
A l’annonce de cette nouvelle, plusieurs collègues universitaires de différentes disciplines ont légitimement fait part sur les réseaux sociaux de leur hostilité à la création d’une telle mission d’information. En réponse, le député Aubert a constitué sa propre affiche des sept collègues en question, la postant sur Twitter avec pour seul commentaire : « Les coupables s’autodésignent ». Aussitôt ces chercheur·es ont eu à essuyer leur lot de harcèlement, d’insultes et de menaces en ligne.
>En lutte face à l’austérité culturelle ! AG le 5 mars à 18h
Le gouvernement attaque frontalement tous les services publics 10 milliards de coupes budgétaires pour la culture, l’éducation, le social, l’écologie, etc. 96 millions en moins pour la création (Fonpeps, aides aux équipes artistiques, aides au projet, lieux labellisés, etc) 20 millions en moins...
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