Le 16 octobre, la ville de Rio de Janeiro a pu voir, de nouveau, de quoi la répression est capable. Les informations divergent encore selon les sources, mais selon le groupe d’avocats « Habeas Corpus » 195 personnes ont été arrêtées, dont 84 personnes qui sont, au jour d’aujourd’hui, encore emprisonnés.
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Rio de Janeiro, principale ville touristique du Brésil, est en train de vivre une période d’émeutes et il est indispensable que les informations circulent ; surtout en ce moment, où la ville et le pays se préparent à recevoir la coupe du monde .
En juin, le Brésil avait déjà commencer à se révolter. D’abord contre l’augmentation des prix des transports, et puis rapidement, de manière plus général, contre la logique capitaliste.
Baisse ou gratuiteté du prix des transports ; démocratisation des médias ; démilitarisation de la police ; respect du mouvement indigène (expulsion d’un campement indigène prés du stade maracanã) ; respect du mouvement sans terre ; contre la privatisation du pétrole ; contre la coupe du monde, etc...
En réponse, le gouvernement a fait passer une série de loi, basée sur l’antiterrorisme, qui autorise une répression qui n’est pas sans rappeler la dictature militaire (1964-1985).Traduction d’un article récupéré sur le blog : tudonosso.noblogs.org
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