Les chiffres sont tombés : de source syndicale, 93 sur 754 emplois seront supprimés au sein du laboratoire d’analyses Biomnis, dont 79 sur le site de Gerland et 14 à Ivry-sur-Seine. Lyon est donc le pôle le plus touché par la restructuration engagée.
« Outre ces suppressions, des postes seront transférés de Lyon sur Paris et inversement, et d’autres seront modifiés en terme d’organisation, de durée de travail, de fonction également » , détaille et s’inquiète Corinne Chazal déléguée CGT. La restructuration s’annonce importante. Si les deux sites menaient jusqu’alors les mêmes activités, le choix de la direction est de faire du site d’Ivry celui des analyses dites de routine, avec un résultat rendu rapidement et beaucoup de volume, tandis que « Lyon deviendrait un laboratoire d’analyses de spécialisation, avec un rendu de résultat plus long et moins de rentabilité », précise de son côté Chantal Raga de la CFDT, qui ne cache pas « s’interroger sur la pérennité du site lyonnais ».
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