Lors de l’année scolaire 2019-2020, les lycéens et lycéennes de l’agglomération lyonnaise ont pris part aux mouvements sociaux. En réponse, ils ont été victimes d’une répression policière approuvée par le rectorat et par certaines directions de lycées. Quand des responsables de l’éducation nationale n’arrivent pas à entendre leurs élèves, les matraques remplacent la parole. Le Comité de liaison contre les violences policières de Lyon rapporte aujourd’hui des témoignages de violences et d’intimidations.
Flagrant Déni
Flagrant déni dévoile les rouages de l’impunité, dénonce les dominations policières, soutient les plaintes et les plaignant·es. Flagrant déni est un média indépendant qui publie des infos subjectives mais surtout vérifiées, et un collectif qui propose une aide juridique et un soutien aux victimes de la police.
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Suite à des manœuvres d’intimidation, le Comité de Lyon contre les violences policières dépose plainte
En février dernier, le Comité a fait l’objet d’appels téléphoniques et de courriels malveillants en provenance d’une adresse IP gouvernementale. Ces faits font suite à une enquête du Comité sur la présence d’un policier de la BAC en manifestation, porteur d’un LBD, alors qu’il était identifié comme l’un des auteurs des blessures graves infligées à un manifestant en décembre.
Rassemblement du samedi 16 mai à Lyon : violences policières, intimidations, arrestations, verbalisations
Le samedi 16 mai, de nombreux groupes Gilets Jaunes et différents collectifs en lutte s’étaient donné rendez-vous à partir de 14h place Lyautey pour "demander des explications à Macron et son gouvernement sur la gestion de la crise et demander le retrait des nombreuses lois liberticides et antisociales qu’ils ont mis en place durant et avant le confinement". Le Comité de liaison contre les violences policières (« Surveillons les ») note que les personnes présentes étaient pacifiques, ce qui n’a pas empêché des violences policières, entre 3 et 5 arrestations et des amendes.
Manifestation « carnage » du 7 mars à Lyon : au moins 26 blessé-es graves dont 7 à la tête
Jeudi 19 mars, le Comité contre les violences policières de Lyon saisit le Défenseur des droits et le procureur de la République, et rend public le récit d’une trentaine de témoins, appuyés par de nombreuses vidéos. Il appelle toutes les personnes qui ne l’ont pas fait à témoigner : l’impunité doit cesser.
Manifestation « carnage » du 7 mars : appel à une prise de parole publique le mardi 17 mars place Bellecour
Le Comité contre les violences policières de Lyon appelle à une prise de parole commune des victimes et des témoins, mardi 17 mars à 12h30, sur la place Bellecour. Alors qu’en pleine période électorale, les candidats détournent les yeux, il est temps de rappeler que les violences d’État ne sont pas que de simples fait-divers, mais constituent un grave problème politique.
Mise à jour :
- 19h02, 16 mars 2020. Annulation de la prise de parole place Bellecour
Répression du mouvement lycéen : appel à témoignage
Le Comité de liaison constate une escalade de la répression et de la violence exercée à l’encontre de lycéens mineurs.
Lyon : les autorités policières favorisent l’impunité de la BAC
Des images du 6 février montrent que l’un des policiers de la BAC auteurs des blessures infligés à Arthur le 10 décembre dernier est probablement encore sur le terrain en manifestation… porteur d’un LBD. Malgré ce tabassage (largement médiatisé), la préfecture et le commandement continuent de tolérer que les agents de la BAC ne portent pas leur matricule. Pire : depuis le début de l’année, cette pratique s’est systématisée.
Manifestations des 5, 6 et 8 février : Marquer les corps et les esprits
Les manifestations des 5, 6 et 8 février ont révélé de lourdes entraves à la liberté de manifester. Le périmètre accessible aux manifestant.es a de nouveau été réduit ; des entorses aux procédures usuelles de maintien de l’ordre ont été constatées ; enfin, la manifestation interprofessionnelle du 6 février a été littéralement attaquée par une charge policière violente et sans aucun fondement.
29 janvier et 1er février 2020 : des manifestations encore comprimées, une BAC toujours agressive
Le mercredi 29 janvier, une nouvelle manifestation était organisée par les syndicats pour obtenir la retraite du gouvernement. Le parcours allait de la Manufacture des Tabacs à la place Bellecour par le cours Gambetta. Une autre manifestation à l’initiative des Gilets jaunes s’est déroulée samedi 1er février. L’occasion pour la préfecture de restreindre encore davantage la liberté de manifestation.