La semaine dernière, sept militants antifascistes ont été interpellés dans le cadre d’une affaire politique montée de toutes pièces par la Préfecture. Jeudi 23 septembre, quatre d’entre eux ont été placés en détention en l’attente de leur procès qui aura lieu le 4 novembre. Parmi eux, l’un des membres actifs de l’Espace Communal de la Guillotière et de la « Guillotière n’est pas à vendre », deux collectifs qui tentent d’organiser la solidarité dans le quartier (distributions alimentaires, permanences d’accès au droit, aux soins, cours de français, d’informatique etc.) et luttent pour la régularisation de tou·tes les sans papiers, l’ouverture des frontières, et pour une Guillotière populaire et solidaire.
Nous souhaitons leur exprimer toute notre solidarité et redire à quel point le combat antifasciste est essentiel et intrinsèque à la lutte que nous menons à la Guillotière.