Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, l’a dit ce matin : il appelle les salarié-es des secteurs essentiels à se rendre au travail. Pourtant, ce ne sont pas que les secteurs essentiels qui continuent le boulot. L’industrie poursuit sa route, arrêtée seulement quand les chaines de logistiques sont brisées (même si certains, comme PSA, tentent de faire croire que c’est pour protégéer les salarié-es). Mais il faut bien se rendre compte d’un élément important : ce sont les travailleuses et les travailleurs précaires qui, dans les secteurs indispensables ou non, continuent majoritairement à faire tourner la machine dans des conditions souvent épouvantables.
L’armée de réserve au boulot
Dans plusieurs régions, le téléphone des intérimaires n’arrête pas de sonner en ce moment. Les agences leur proposent des missions dans tous les sens. Forcément, beaucoup d’ouvrier-es qui font tourner les boîtes sont en arrêt maladie ou s’occupent de leurs enfants à la maison. Alors qui de mieux que cette armée de réserve, ces millions de chômeurs et de chômeuses, pour combler les trous ? Bien entendu, les conditions de travail sont terribles. Pas de masques ni de gants ni de gel hydroalcoolique, un nettoyage de l’usine insuffisant, des distances de sécuritées non respectées... Tout ceci s’ajoute aux conditions déjà difficiles de ces boulots !
>Pour une contre-offensive trans à la Plume Noire le 20 avril
L’UCL Lyon et l’OST vous invitent à une discussion sur l’urgence de la contre-offensive trans le samedi 20 avril à 17 h à la Plume Noire. Nous commencerons par un arpentage du texte de l’UCL, avant de discuter avec l’Organisation de Solidarité Trans de l’offensive transphobe en cours, et des...
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