En première ligne pendant la pandémie, en dernière place pour toucher une prime
Un chauffeur en grève sur le site de Jonage, près de Lyon explique au micro de FR3 :
« On n’a pas exercé de droit de retrait, on était là durant toute la crise avec notre conscience professionnelle, on a travaillé, on était content de le faire, d’aider nos concitoyens et de voir qu’on était utile pendant la crise, on a fait énormément de sacrifices et on a mis en danger notre vie et partout on nous remerciait chaleureusement »
Pourtant, aujourd’hui c’est la douche froide, aucun salarié.e ne comprend. L’entreprise a décidé de ne pas verser la prime de 1000 euros promis à tout le monde mais seulement d’accorder 500 euros net aux salariés en agence (en contact avec le public et en contact avec les chauffeurs) et 250 euros net pour le personnel en télétravail et au siège.
La décision est vécue comme du « mépris et un manque de reconnaisance » par les salariés, majoritairement en grève.
« On ne demande pas grand-chose, mais aujourd’hui, avec cette grève, les salariés entendent dénoncer le manque de respect » de la direction malgré leur mobilisation durant la crise sanitaire Covid" explique Said Zeroual, représentant syndical CGT du site de Jonage.
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— 140 GANG (@140GANG) June 10, 2020
Selon la CGT, à Jonage, huit des douze salariés du site sont en grève depuis mercredi matin, 5h. « Mais la plateforme n’est pas bloquée car la direction a fait appel à des sous-traitants »
Au niveau national, mercredi 10 juin, au pic de la grève, 90 % des employé·es étaient en grève selon les syndicats
"Aujourd’hui la société est florissante. Nous on prend soin de la société maintenant c’est à la société de prendre soin de nous. À un moment donné il va falloir récompenser ses salariés."#Eurotranspharma #Grève pic.twitter.com/5MA19rfcOK
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