Le gouvernement et les organisations patronales propose un accord sur les 183 euros excluant entre autre les services administratifs, techniques, les assistant-es familiaux, soit un tiers des effectifs du secteurs.
Sur les 25 derniers années notre secteur a subi une perte de pouvoir d’achat de plus de 25%.
Les organisations patronales souhaitent mettre en œuvre une convention unique étendue au rabais : danger tous les conquis, pour nos congés trimestriaux, la qualification des diplômes (critères classant pour reconnaitre les compétences), les grilles de salaires (remplacées par le salaire au mérite).
Une véritable réduction des effectifs est organisée, les conditions de travail et d’accompagnement se dégarde : fuite du personnel, perte de sens, sous effectif chronique, interim et CDD,
Marchandisation des EPHAD, logique du privé lucratif dans tout les établissements et privatisation de l’hôpital publique : fermeture de lits et de services, management, logique de rendement avec les actes, restructuration, baisse des budgets, précarisation (Les CDI remplacent la titularisation dans la fonction publique), suppression de poste.
A cela vient s’ajouter les attaques contre la sécu, la retraite...
Inversons la machine ! Ce n’est foutu que si on ne se bat pas. Ensemble nous pouvons non seulement défendre nos conquis mais aussi se battre pour un véritable service public élargi à l’ensemble du secteur social médico-social et médical :
convention collective unique de haut niveau qui va dans le sens d’une amélioration nette de nos salaire et de nos condition de travail.
Revalorisation salariale d’au moins 300 euros et smic à 2000 euros brut.
:création de 400 000 embauches sur des statuts pérennes
augmentation des places d’accueil et des lits dans les hôpitaux.
Arret de toutes les logiques de privatisation et de marchandisation, reconstructions d’un sens à nos métiers et à l’accompagnement.
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