A chaque élection qui s’annonce le marronnier revient comme les feuilles mortes en automne : le vote blanc et le taux d’abstention grandissant. Et surtout comment récupérer cette manne de non-voix mais inscrites pour certains. Et ça se bouscule.
Entre le parti du vote blanc qui demande une meilleure comptabilisation du vote blanc ou nul, à quelle fin on ne sait pas, et qui cette année souhaite même présenter un candidat au parti du vote blanc, ou encore le mouvement des colibris ou pour le coup tous sont candidats à la présidence.
Bref, du farfelu et du pas grand chose d’intéressant.
L’intérêt n’est certes pas de récupérer ce vote blanc ou cette abstention crasse , décriée par les chantres de la démocratie. La prendre en compte est une nécessité sans doute. Mais surtout lui reconnaître son importance et son nombre à chaque échéance électorale , pour l’envoyer à la gueule de tous ces candidats auto-proclamés.
L’abstention comme moyen de blocage de la démocratie représentative, et de ce calendrier électoral qui nous est imposé.
Mais à l’aune des élections, le couperet va tomber, et le peuple se rappelle douloureusement à eux.
Sans aborder le cancer qui gangrène le sérail politique actuel, la corruption. On ne compte plus les élus passés par la case justice sans que cela nuise à leur carrière, une liste non exhaustive à voir ici.
Ce cancer qui ronge la classe politique actuelle et passée, et le remède prescrit par leur soin n’est guère mieux que si un médecin prescrivait un soin à base de cartilage de requin à un cancéreux en phase terminal alors qu’une chimiothérapie aurait été nécessaire, nada, bien au contraire, ils se protègent.
Le régime de Sarkozy, qui vantait une république irréprochable en 2007, se révèle être champion toute catégorie en la matière.
Sans doute cette corruption fait-elle le lit de l’abstention mais pas que. La responsabilité de ces coup de canif à la morale ne revient pas à l’abstentionnisme, ceux-ci n’ayant donné leur voix à personne, mais est bien celle des votards qui installent ces crapules aux postent qu’ils occupent.
Les politicards de tout bord ne se privent pas d’imposer leurs objectifs de rentabilité, d’efficacité, propagande libérale susurrée à leur oreilles attentives par les lobbies capitalistes, Merdef en tête, à l’ensemble de la population sans jamais se l’imposer à eux-même.
Car ces élus se servent surtout de l’état et de leur fonction pour se réserver et préserver de confortables émoluments au passage, pour nous servir et nous protéger selon leurs dires. La première chose qui a d’ailleurs préoccupé le candidat Sarkozy au lendemain de son succès en 2007 c’est sa rémunération, 170% d’augmentation d’un coup, quand toi tu pleures pour obtenir 1 % d’augmentation de ton SMIC, pour ceux qui bossent encore.
Lors de la douloureuse remise à plat des retraites pour l’ensemble de la
population française, alors que le peuple grondait dans les rues, manifestant son désaccord face à cette injustice qui lui était imposée sous un prétexte fallacieux d’allongement de la vie, de fin de l’état providence, encore un mirage. Il n’y a vraiment que les élus pour faire d’une régression sociale, une bonne nouvelle.
Et lorsqu’il s’ est agit de remettre en question la leur de retraite à nos chers députés, on a pu s’apercevoir du consensus admirable de nos parlementaires de droite comme de gauche, point de clivage politique ni d’opposition pour défendre leurs propres intérêts.
Ou encore : les frais de représentations et avantages divers alloués à nos chers représentants ne choquent personne en France, mais scandalisent hors de nos frontières (mais loin, en Suède. Mais quelle joie pour nous, il est vrai, de les voir sur les bancs de l’assemblée si bien vêtus, nos courageux et inflexibles élus.
Ce qui est légal est déjà suffisamment indécent, au regard de ce qu’ils font subir comme violences et la casse sociale pour la population, et la destruction des services publiques.
Au niveau européen, même constat quant à la teneur de la démocratie représentative, dévoilée par la télévision allemande, le manège est grossier. Ceux-là même qui fustigent le chômeur fainéant, se déplacent uniquement à l’assemblée européenne pour badger, (pointer en gros), afin de toucher leur émolument et se barrer tranquillement vaquer à d’autres occupations sans doute plus lucratives, sans avoir poser leur cul sur le siège pour lequel ils ont été élus Et au plus fort de la crise, ils se doublent carrément leur salaire en 2010 dans l’indifférence générale.
Et leurs revenus à ces élus ne sont pas indexées sur le coût de la vie ou tout autre barème qu’ils imposent aux autres, c’est comme ça la démocratie, ce sont eux-même qui les fixent. C’est plus simple et toi t’es juste bon à payer la douloureuse sans qu’ils aient eu besoin de te demander ton avis, ils s’en gardent bien.
Au peuple, ces élus là garantissent austérité, misère, précarité et privation.
Mais on doit voter pour eux hein, n’oublions pas démocratie oblige, c’est dans notre intérêt nous serine-t-on jusqu’à la nausée !
Pendant ce temps-là, le laboratoire de la barbarie capitaliste se poursuit tranquillement avec l’aval de l’Europe, en Grèce. Avec ses vagues de suicide, les gens désespérés par les mesures d’austérité préfèrent en finir, 40% de suicides en plus en Grèce depuis la crise. Des familles, réduites à la misère grâce aux efforts de la troïka, abandonnent leurs enfants n’ayant plus les moyens de les nourrir :
La crise financière grecque a tellement plongé dans le désespoir certaines familles qu’elles renoncent à la chose la plus précieuse entre toute : leurs enfants.
Un matin, quelques semaines avant Noël, un enseignant de maternelle à Athènes a trouvé une note à propos d’une de ses élèves âgé de quatre ans.« Je ne viendrait pas chercher Anna aujourd’hui parce que je n’ai plus les moyens de m’occuper d’elle, »a t- il lu. Veuillez prendre bien soin d’elle. Désolé. Sa mère".
Au cours des deux derniers mois le père Antonios, un jeune prêtre orthodoxe, qui dirige un centre de jeunesse pour les pauvres de la ville, a trouvé quatre enfants sur le pas de sa porte - y compris un nouveau-né.
Un autre organisme de bienfaisance a été approché par un couple dont les jumeaux étaient à l’hôpital traités pour malnutrition, parce que la mère elle-même souffrait de malnutrition et incapable d’allaiter.
The Greek parents too poor to care for their children
Ou encore on voit des cas d’inoculation volontaire du sida pour bénéficier de l’aide financière qui en découle de 650 €, entre autres joyeusetés.
Et lorsque le premier sinistre grec Georges Papandréou déclare le 31 octobre 2011 tout de go qu’il souhaite organiser un referendum sur le plan de sauvetage (hein !) proposé par l’Europe au peuple grec et la dette qui étrangle le pays, BRONCA immédiate des démocrates européens. Ils paniquent et tirent sur l’ambulance, l’Europe s’agite et tacle Papandréou poussé à la démission.
Et sans rougir, ils osent encore se définir comme des démocrates. Papandréou est rapidement remplacé par un homme de confiance du capitalisme, Papademos, ex de la BCE (banque centrale européenne), nommé sans passer par la case urne. De 1994 à 2002, il était gouverneur de la Banque de Grèce, poste qu’il occupe quand celle-ci s’est « qualifiée » pour l’euro, grâce à des comptes falsifiés par Goldman Sachs.
La boucle est bouclée.
Ce fossoyeur de l’état grec n’a pas hésité à nommer des ministres issus des rangs de l’extrême droite.
Le capitalisme n’a pas besoin du vernis démocratique et si besoin s’en fait ressentir, comme en Grèce en ce moment.
La démocratie est infiltrée par l’oligarchie capitaliste, celle-ci place ses pions selon ses propres intérêts. Et les mesures prises par cet arriviste à la solde du capitalisme n’ont pas tardé à venir, la population grecque n’avait rien de bon à attendre de ce personnage et le savait pertinemment.
Elle avait déjà payé fort cher les mesures d’austérité précédentes, voir ci-dessus mais la suite est bien pire. Le travail ne vaut plus tripette pour qui courbe l’échine en Grèce. Le SMIC est passé à 470 € net par mois et 400 € pour les moins de 25 ans, entre autres.
Le système capitalisme a réussi un tour de force incroyable, dans la liste de mesures toutes plus mortifères les une que les autres. Il a réussi à s’emparer du jackpot : la collecte des impôts de l’état grec. Cette manne financière qui leur échappait destinée au bon fonctionnement des services publics, du paiement des fonctionnaires , des retraites... passe directement dans les poches des banquiers qui ont causé la ruine du pays et cette mesure a été initiée par le FMI. L’estocade finale, la mise à mort de l’état.
Pour museler encore la population le ministre de l’intérieur grec, un socialiste vient de déposer un projet de loi rendant impossible toute poursuite contre les forces de l’ordre, instaurant l’impunité de facto des forces de police. La police grecque qui s’est déjà illustrée par sa violence dans les manifestations anti austérité, pourra si ce projet passe continuer à travailler tranquillement, tabasser le manifestant retors sans risquer la moindre embrouille judiciaire [1] .
Les conséquences humaines de ces nouvelles mesures ne tarderonst pas à se faire sentir, les dommages collatéraux, coûts à payer pour la survie du système capitalisme.
Après avoir mis à genou la Grèce la troïka s’affaire maintenant au Portugal, afin de jauger les mesures d’austérité prises à l’encontre du peuple par le gouvernement, ouvrant ainsi un nouveau charnier en Europe. Il y a fort à parier que d’autres pays seront visés par ces représentants sinistres des rapaces de la finance.
Au nord de l’Europe, la Belgique, après 540 jours sans gouvernement, prend la rue, une grève générale à peine ce dernier installé. Un gouvernement socialiste aux manettes dont les mesures d’austérité prises à la hâte et calquées à la virgule près sur un programme dont une droite ultra libérale n’aurait pas à rougir, s’en prend donc sans surprise à la tranche la plus fragile de la population, sans que cela ne change quoi que ce soit aux mesures d’austérité engagées par ce gouvernement à peine élu. La démocratie, on te dit.
Rien de bien réjouissant sous le soleil noir de leur démocratie. Le système capitaliste crève à petit feu, renfloué grâce à l’argent public distribué aux banques, Il a été sauvé par ces démocrates vertueux qui se gargarisent sans rire leur abnégation, et leur amour du service rendu à la nation. Et ce sauvetage c’est au peuple qu’ils veulent le faire payer encore, par des mesures d’austérité.
La démocratie, européenne se résume à la gestion du pire pour nous et de meilleurs rendements pour les autres. Rien de bien neuf, le cours des choses, dans un système dominé par l’idéologie néo-libéralisme la plus dure.
Pour en revenir à la France et à la veille de ces échéances électorales, présidentielle et législative qui approchent à grand pas. On appelle sous peu la souveraineté du peuple à se manifester, au suffrage universelle, rien que ça. La volonté des électeurs TOUTE PUISSSANTE va tomber. Le futur grand vizir attend son heure, le bal des ambitieux commence.
Le cirque électoral s’étale dans toute son ignominie en une des journaux, à grand renfort de sondages, de petites phrases, toute plus basses et viles les une que les autres.
La chasse à l’électeur est ouverte.
Tremblez citoyens, ça va se bousculer dans les travées des marchés, ils vont lâcher les militants, les rabatteurs. Il vont t’affirmer sans rire qu’ils sont élus du peuple, pour le peuple et à son service, les bras m’en tombent. Jusqu’à présent personne ne l’avait remarqué.
L’impuissance des politiciens est pourtant bien visible, il ne gèrent plus que ce qu’il peuvent maitriser. Leur action se résume désormais à l’a mise en place d’une politique de la terreur au service des capitalistes afin de ne pas enrayer l’ordre établit par ces derniers, maintenir la population dans une crainte perpétuelle, lui ôter toute envie de se soulever, mater le rebelle quoi, crever l’insurrection qui tarde à venir dans l’œuf .
Et c’est à coup de lois dites sécuritaires qui tombent à chaque fait divers, la création de fichiers toujours plus nombreux, toujours plus systématiques, par la création d’ennemis imaginaires : terroristes supposés, immigrés, sans papiers, rroms, pédophiles, internautes, le jeune et ouais toi aussi surtout toi, la liste est longue et tout le monde y passe, personne n’est oublié.
En réalité c’est le pauvre qu’on traque, qu’on chasse, derrière ces ennemis supposés, ces rroms, ces immigrés,ces sans-papiers, qu’ils ont eux même participé à créer soit par leur législation sécuritaire ou par la casse sociale.
Le système capitaliste broie, détruit le corps social aidé, appuyé par le gouvernement, collaborateur zélé de l’oligarchie financière.
Sous régime sarkoziste pas moins de 42 textes et lois, fichiers sur la sécurité depuis 2002, plus qu’une obsession, c’est le seul champ législatif sur lequel il peut encore mener une action, la réprimande, la peur de l’état qu’on inspire à toute force aux populos, poussé en cela par le désordre économique capitaliste afin de défendre ses propres intérêts.
Hadopi en est sans doute la loi répressive la plus représentative de ce régime, inspiré par les lobbies des majors et autres industries dites culturelles, elle instaure une protection du droit de propriété en quelque sorte poussé à l’extrême quitte à criminaliser, et bafouer les libertés fondamentales de l’ensemble de la population, sic.
La liberté du peuple s’arrête là ou commence celle du profit.
Le Ps n’est pas en reste et l’ump peut le remercier pour sa clairvoyance avec la création en 2001 sous régime jospinniste de la loi LSQ (loi sur la sécurité quotidienne), loi sécuritaire fourre tout , prémice de loppsi 1 et 2 et ses conséquences toujours plus de fichiers comme le STIC ( Système de Traitement des Infractions Constatés), espèce de méga base de données interconnectant les différends fichiers policiers déjà existants, fichant tout indi
vidu sous procédure judiciaire , qu’il soit mis en cause ou bien victime, sic. Jospin a ouvert la brèche et Sarkozy fini le boulot.
Et sans nul doute, s’il remporte le ticket des élections à venir, le PS n’aura aucune difficulté à justifier la légitimité de tout cet arsenal juridique, inique et liberticide mis en place par ses prédécesseurs.
Et cette surveillance et ce contrôle accru du citoyen s’applique dans le monde civilisé et démocratique comme on dit, et ne concerne plus seulement les dictatures [2].
Finalement le rôle de l’état et des gouvernements actuels se résument à l’instauration de lois répressives préservant la sécurité du capitalisme contre la gronde grandissante de la population, tout militant ou simple citoyen un peu revendicatif étant illico fiché et considéré comme un terroriste et mis sous surveillance [3].
Un outil législatif répressif au service des riches.
Un gouvernement qui administre les affaires internes et externes sans l’avis de ses citoyens et contre leurs propres intérêts.
Un gouvernement qui gouverne contre son peuple.
Et ce constat pitoyable de l’état de la démocratie est visible à l’échelle de la planète, les démocraties n’ont plus rien à envier aux pires dictatures et leur fournissent les armes et la technologie pour contrôler la population.
Si ça c’est pas la définition d’un état fasciste, ça a en a l’odeur et la couleur.
Et maintenant faudrait aller voter pour ça, merde alors, pince-moi je rêve !
On s’en aperçoit d’ailleurs à la teneur des thèmes lancés pour la campagne présidentielle qui s’annonce, l’insécurité, l’immigration, ânonnées par tous ces candidats tel un mantra. ils ne proposent tous que des valeurs à vomir. Pas un mot ou une bafouille sur la mort lente et qui n’en fini pas du système capitaliste, des chiffres du chômage , la précarité grandissante et généralisée, silence de plomb. Ils n’ y peuvent rien c’est comme ça la démocratie, ils ne gèrent rien, n’assument rien, n’ont aucun courage, ne défendent pas leur peuple mais le bradent au plus offrant.
Aucun des candidats auto-proclamé susceptible d’être élu ne s’avise d’ailleurs de remettre en cause le système capitaliste et prône bien souvent une gestion de bon père de famille, une moralisation du capitalisme, sans rire. Même le front de gauche, ne propose qu’une nationalisation d’ une partie du capitalisme en gros par la création d’une banque d’état afin de pourvoir aux prêts des entreprises, aménagement , réformisme, solutions appliquées depuis des décennies sans que cela n’améliore le quotidien du pékin.
Et ce SMIG à 1700 €, promis dans son programme, est un vœux pieux, la bonne blague, sans remise en cause du capitalisme et de la notion de travail, de production, de l’état même et son rôle, difficilement applicable sans ce débarrasser des profiteurs de tout poil. Et encore faut-il avoir un boulot. Wait and see, quand il va s’agir d’assurer le SAV du programme, les déceptions fleuriront et les cohortes de mélenchonnistes ne tarderons pas à grandir les rangs des abstentionnistes.
Il es temps de mettre fin à ce cirque et l’abstention, malgré ce que beaucoup pense n’est ni plus ni moins qu’un boycott de cette démocratie fantoche, s’imaginer que ces pantins ont encore le pouvoir de changer les choses, c’est croire en la puissance de la pensée magique, ou au père noël, c’est se bercer d’illusions.
Ils ne changeront rien à la course folle du profit, la rapacité du capitalisme n’a pas de limite, quoiqu’ils disent et leurs promesses n’engagent que les malheureux naïfs qui les écoutent encore. Ces promesses sont vaines et sans lendemain.
Si le parti majoritaire est l’abstention qu’il mène à l’annulation pure et simple de ces élections et de cette démocratie virtuelle.
Quelques chiffres lors des élections cantonales à Lyon en 2011, 66 % d’abstention, les élus sortis des urnes, n’ont donc aucune légitimité au regard de leurs résultat.
Le résultat est absurde, et malgré la forte abstention aucun élu du fhaine, heureusement, c’est un conte raconté aux citoyens qui trainent la patte, pour les pousser dans l’isoloir. Le fhaine n’’étant qu’un ’épouvantail à abstentionnistes dans ce jeu politique biaisé.
Et pourquoi l’abstentionniste ferait grimper le score du fhaine et pas celui des autres, sont tous un tas à prétendre nous représenter, c’est une bien drôle d’idée.
On entend d’ailleurs souvent durant les campagnes électorales cet oxymore dans la bouche des militants politiques :
“quand tu t’abstiens, tu votes pour le fhaine.”
Sont-ils donc si peu sûrs de leur affaire et de leurs champions qu’ils doivent recourir à un tel stratagème pour pousser l’électeur dans l’isoloir, la menace, la peur, la violence verbale, ils en sont toujours là.
En réalité l’abstentionniste ne fait que diminuer la représentativité et la légitimité de leurs élus, et du système électoral, point, et ça les dérange, et temps mieux.
La menace brune est malgré tout bien réel, leur démocratie n’est pas à l’abri du fascisme, mais c’est eux mêmes, ces élus, qui lui donnent la possibilité d’exister, en lui permettant de se présenter aux élections, en lui donnant la parole, aider en cela par les médias aux ordres.
Tout en affolant la population sur la possibilité que le fascisme sorte des urnes, un cercle vicieux. Mais en garantissant la présence du fascisme aux élections, c’est une preuve selon eux, que nous vivons en démocratie, gloup !, au regard de la manière dont ils usent et utilisent le concept de démocratie, c’est bien la seule preuve de son existence . La démocratie telle qu’on la nous vend, pitoyable.
Et l’UMP ratissant systématiquement sur les terres du FN, diluant ses idées rances dans cette démocratie, les banalisant, à grand renfort de ministres, conseillers, proches pour certains issus des rangs de l’extrême droite (Buisson, Madelin et d’autres du même acabit ou comme Guéant qui ne ferait pas tâche dans un costume nazi).
Les socialistes useront des mêmes procédés fascistes pour protéger la marche du capitalisme et du profit comme on a vu en Grèce plus haut avec le ministre de l’intérieur grec ou en France sous Jospin.
Mais si besoin s’en fait sentir le capitalisme peut très bien se passer des urnes, et s’arrangera bien avec l’extrême droite comme on en vu en Grèce, en se passant de l’accord des citoyens, le serviteur le plus affable de l’oligarchie dominante est et sera toujours le parti de la haine, le plus amène à ramener l’ autorité auprès du peuple, par son idéologie violente et répressive, pour permettre la bonne marche du système, le profit pour les uns et la destruction des droits et acquis sociaux pour les autres.
Donc plutôt que de remettre en cause le système électoral, la constitution son efficacité, le cours des choses, ça ne fonctionne pas essayons donc autre chose. Alors que chaque jour, le monde s’effondre davantage dans la misère, part en couille sévère. La ruine et la misère nous menacent, la troïka frappent à nos portes.
On fustige l’électeur fainéant, comme on montre du doigt le miséreux se contentant selon leur dire du RSA, ce cancer de de la société, le pauvre, le gueux, jeté au ban de la société par ceux là-même qui souhaitent la représenter. La technique du bouc émissaire si la démocratie va mal c’est à cause de l’abstentionniste mais certainement pas de ses acteurs, de son fonctionnement, on déplace le problème.
Maintenant qu’ils ont quelque chose à nous demander, notre voix, ils s’intéressent à nous un peu tard.
Si l’élection est le benchmark de la démocratie, il est à amélioré d’urgence, le quorum [4] qui devrait être un impératif pour obtenir une véritable représentativité n’est même pas considéré.
Une tromperie sur le résultat de ces scrutins.
La démocratie aurait une gueule bien différente s’ils étaient comptabilisés finalement et il ne pourrait plus assoir leur légitimé tronquée sur ces maigres résultats.
Ce ne sont que les électeurs eux-même qui cautionnent et font perdurer cette pseudo démocratie en se déplaçant le dimanche des élections. Ils font tourner la machine à perdre.
Donc cette démocratie médiocre et vidée de sa substance néglige totalement ce mécontentement, ce désintérêt pour la chose politique évidente. Alors que plus personne ne se sent guère concerné par leur mic-mac électoraliste et leur tambouille insipide.
Et pour une grande majorité de ceux qui participent encore, leur vote n’est plus qu’une voix par défaut ou par opposition, la politique du moindre mal ou du barrage, le mythe du vote utile...
Le spectacle est nul, les acteur mauvais, leur tronche ne nous revient pas , leurs discours idiots, inutiles et abscons, nous ennuient. Les spectateurs boudent, pas la peine de nous rejouer la même daube deux fois.
En réalité en votant dans ce système démocratique, tu signes un chèque en blanc et fournit en prime la corde pour te pendre. Le gouvernement porté par ce suffrage se gardera bien de consulter le peuple et s’il le fait, on l’a vu lors du referendum sur l’Europe, s’assoira sur l’avis du peuple au nom d’un intérêt supérieur : le capitalisme, le profit, etc..
La démocratie représentative [5] est en bout de course, elle se vide ,et il ne faut pas la légitimer avec nos voix, bien au contraire.
Celle-ci censée porter l’ensemble des voix d’un peuple ne représente en réalité que les adhérents, les proches du parti politique qui a remporté le ticket des élections.
Sarkozy a été élu en 2007 avec seulement 26 %, le quart du total des inscrits (11.448.663 voix sur 44728834 inscrits), quel raz de marée ! Excusez du peu, et il n’a cessé d’assoir sa légitimité sur cette piètre représentativité.
Le citoyen lambda n’a aucun intérêt à collaborer à cette mascarade qu’on lui impose une fois tous les cinq ans, ça le fera pas bouffer, ça n’arrangera pas ses problèmes quotidiens et lui cause plus d’embarras qu’autre chose.
La meilleure stratégie est donc de nous tenir bien à l’écart des isoloirs, rester chez soi, s’occuper à tout autre chose que cette affaire là, afin de dégonfler les scores de ces baudruches, bouffi d’orgueil et leur accorder le moins de légitimité possible.
Et si malgré tout l’envie te taraude d’aller t’en mêler, glisse-s’y donc une feuille de papier cul, un geste simple et hygiénique. En se faisant, regarde la tête de leur sbires et rappelle t’en bien car lorsqu’ils ouvriront ces enveloppes, pour comptabiliser toutes ces voix données, ne manqueront pas d’apercevoir tout ce papier cul aux couleurs chatoyantes. Ils seront bien embêtés de voir le peu de cas qu’on fait de leurs champions et de leur démocratie, leur figure s’allongera jusqu’à par terre, et toi, moi , nous on va bien rire, rien qu’en y pensant.
C’est tout ce que mérite ces urnes et ce qui en sort ne vaut pas mieux que le colombin que lâche ton anus chaque matin.
Ces politicars se torchent quotidiennement avec les droits des citoyens au nom du profit, donc mes devoirs à leur égard, comme ils disent je m’’en tamponne.
Que vive le Parti du Papier Cul !
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