Suite aux diverses manifestations et autres actions, dans le cadre élargi
du mouvement anti-CPE/CNE/LEC, nous avons constaté une répression
grandissante en guise de réponse de l’Etat. Face à la multiplication des
interpellations et des inculpations, il nous a semblé important de réunir
un maximum d’informations afin d’avoir une idée plus précise de « l’état
de la répression de l’Etat répressif ».
Pour avoir un maximum de clarté sur la répression, ce qui nous semble la
condition sine qua non pour apporter un véritable soutien aux inculpéEs,
nous avons créé à lyon un collectif de soutien - qui n’a pas encore de nom
rigolo.
Ce soutien est inconditionnel et concret.
Inconditionnel, car nous soutenons toutes les personnes inculpées, quels
que soient les actes qu’elles aient posés, et même les innocent-e-s.
Concret, car pour nous la solidarité ne se limite pas à une simple
déclaration d’intention. La solidarité passe par une prise de contact avec
des avocat-e-s, une participation à l’élaboration de la défense des
inculpé-e-s en recueillant des témoignages par exemple, la mise en place
d’actions concrètes visant à récolter de l’argent pour participer au
paiement des amendes, un soutien aux inculpé-e-s et à leurs proches et
plus largement par des actions anti-répression.
Etant donné la répression visant le mouvement dans son ensemble, il nous
paraît indispensable de répondre collectivement. C’est pour cela que nous
tenons à échanger entre les collectifs de soutien déjà existants pour
collecter les infos et partager les façons de faire.
On a envie à lyon de créer un journal des répressions : on est donc
preneureuses de toutes les informations, les plus précises possibles
paskon veut pas faire d’intox.
Alors voilà on s’appelle et on se fait un potlatch d’idées, d’infos et de
techniques.
comment on nous contacte : soutien-inculpes (arobaz) no-log.org
Le collectif de soutien aux inculpéEs de lyon
Péesse : si la féminisation des termes n’est pas uniformisée, c’est parce
qu’on n’est pas d’accord et qu’on trouve que c’est pas grave des fois, de
pas être d’accord.
Uèmpé : juste, on est d’accord sur le fait qu’il faut féminiser, mais pas
sur la forme, en même temps ça a rien à voir avec les inculpéEs, mais on
voit pas pourquoi on pourrait pas le dire quand même...
Lalig :... en attendant l’abolition des genres !
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