L’énergie est leur avenir. Fossile ou renouvelable, et surtout nucléaire, importée ou non, la production augmente toujours plus, définissant nos besoins et pourrissant des vies.
L’état français veut rester dans la course des marchés énergétiques. La restructuration du parc automobile en est un, avec le plan annoncé pour 2030, de 2 millions de voitures électriques ; cela signifie nouvelles mines de lithium, champs entiers de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes, villes fermées à tous ceux qui n’auront pas les moyens de s’acheter la nouvelle Zoé ou une Tesla. Si l’objectif prévu des 100 000 bornes de recharge électrique n’est d’ailleurs pas atteint cette année, c’est peut-être parce que ce futur n’enchante guère que les actionnaires automobiles et quelques excités de l’hypertechnologie. Depuis cet été, plusieurs bornes récemment implantées ont été détruites à Toulouse, une des villes test de la ZFE (zone de faible émission soumise à la vignette crit’air). Nous avons participé à cette résistance. La ZFE est un leurre écologique et une injustice sociale. Car nous ne voyons pas de transition mais une accumulation des ressources d’énergies dont l’exploitation conditionne la survie de ce système de merde. Nous voyons avec joie qu’une résistance se déploie aussi un peu partout de pleins de manières, et plus largement contre les industries qui pompent toute l’énergie.
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Il y a 70 ans, le Vietnam célébrait sa première victoire contre le colonialisme : le 7 mai 1954, le Viet Minh écrasait l’armée française à Diên Biên Phu, insufflant un immense vent d’espoir pour les peuples colonisés dans le monde. Mais alors que cette bataille signait pour les Vietnamiens le...
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