Contrairement à ce qu’affirme la journaliste du Progrès, Annie Demonfaucont, qui a grossièrement déformé les propos qui lui ont été tenus, aucun membre de la CGA n’a jamais affirmé que les camarades arrêtés « tenaient des bâtons dans la main qu’ils ont trouvés sur place mais ne s’en sont pas servis ».
La seule chose à laquelle il a été fait référence est le montage policier qui a consisté à ramasser des morceaux de bois trainant dans un buisson à proximité du lieu d’interpellation pour prétendre qu’il s’agissait d’armes portées par les camarades. La police ayant elle-même tellement du mal à défendre sa version selon laquelle ces morceaux de bois seraient des armes qu’elle en est arrivée à détruire elle-même les « pièces à conviction ».
Par ailleurs et contrairement à ce qu’affirme l’article en question, aucun affrontement n’a eu lieu ce soir-là entre militants anarchistes et militants d’extrême droite, de l’aveu même de la préfecture qui n’a fait état d’aucun incident.
Nous demandons donc un droit de réponse et la publication d’un démenti dans le Progrès.
La Coordination des Groupes Anarchistes
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