Venues à titre individuel ou au nom d’1 collectif [1] une cinquantaine de personnes se sont donc retrouvées hier soir pour faire le point sur les luttes avec et pour les sans-papiers en cours et sur les situations nationale et locales.

Dans le plus gand respect de ce que font les un-es et les autres, les participant-es ont échangé leurs expériences, ébauché un état des luttes et surtout fait des propositions pour mieux contrer les mauvaises dispositions et volontés des pouvoirs national et locaux.

Au delà des inquiétudes face à la remise en selle du couple Sarkosy -de Villepin a été ainsi constatée l’évidente mauvaise visibilité de la situation des sans-papiers sur l’agglomération et la difficulté d’1 représentativité conséquente face aux élus et aux fonctionnaires préfectoraux voire des services sociaux et même des associations ayant « pignon sur rue » parfois pour le moins bien timorées.

De même, souvent absorbés par l’ampleur des tâches à accomplir la plupart du temps dans l’urgence pour chaque dossier de demande de régularisation ou chaque problématique (asile politique ou territorial, familles et individu-es, logement et conditions de vie, éducation des enfants,etc) les différents collectifs et comités se rendent bien compte qu’ils ont souvent du mal à s’y retrouver dans les arcanes politiques et administratifs, et parfois à trouver au moins ponctuellement le soutien des autres groupes et/ou de la population.

Dans un premier temps, quelques-un-es se chargent de recenser et d’établir la liste des groupes en lutte pour que les contacts soient plus rapides et faciles. Reste en suspens la question de la mise en place d’une simple lettre d’informations, d’une liste de diffusion voire d’un site Internet propre à l’agglomération. Dans le même ordre d’idées, le rythme d’une réunion régulière tous les 2 mois a été retenu. Et en septembre, il est probable que se mettra en place un noyau de 3 ou 4 personnes qui assurera la visibilité globale de ces luttes.

Tout le monde s’est accordé sur l’absolue nécessité à ce que chaque collectif garde la maîtrise de la lutte qu’il a engagé mais aussi sur l’importance d’une certaine mutualisation des moyens (infos, actions et formations communes). Toujours en septembre, des propositions concrètes seront discutées.

Réunion riche de promesses donc hier. En attendant la prochaine le jeudi 15 septembre à 19h toujours à la Bourse du travail les participant-es invitent chacun-e à rejoindre un collectif.

Les sans-papiers ont besoin de nous comme nous avons besoin d’eux.

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