Pour ne pas payer leur crise : la seule voie est la lutte révolutionnaire !
(Tract d’invitation à la réunion)
Ils répondent à la crise économique... par la rigueur !
La crise nous pousse toujours un peu plus dans la misère, entre licenciements, chômage, RSA ou ASS pour finir au final sans aucun droits. Les contrats précaires, défiscalisés que nous sommes obligés d’accepter sous peine d’être radiés et parce qu’il faut manger remplacent l’emploi stable correspondant à nos qualifications, tout en plombant les systèmes de solidarité. Bien que nous ne soyons ni responsables de la crise ni des licenciements, ce serait encore à nous de les payer !
Comme en Grèce, le gouvernement pourtant discrédité veut mettre en place des mesures pour « réduire les dépenses » (comprenez tous les secteurs utiles à la population) alors que les parasites que sont les banques européennes ont bénéficié en 2009 de plus de 1700 milliards d’aides et encore 90 milliards le 10 mai dernier. Pour comparer le « déficit » de la caisse des retraites, qu’ils ont eux-mêmes créé pour faire baisser les pensions et liquider le système actuel, est de 11 milliards d’euros !
S’ils ne sont pas capables de donner du travail à tous, alors il faut les exproprier !
La gestion capitaliste de l’économie mène la société à la catastrophe. Les emplois ne sont créés que lorsqu’ils génèrent un profit, pas pour leur utilité sociale. Lorsque la crise rend nécessaire pour sauvegarder ces profits de licencier des milliers de personnes, le capitalisme ne se gêne pas.
5 millions de personnes sont actuellement privés d’emploi en France alors qu’il y a tant à faire pour vivre dignement : il faudrait construire des logements sociaux, augmenter le nombre de postes dans les secteurs utiles, les hôpitaux, les crèches, l’éducation, l’industrie, l’écologie, la culture !
Nous, la masse du peuple, les travailleurs, sommes capables de répondre à ces enjeux : nous disposons des bras, des cerveaux, de la connaissance nécessaire de la réalité sociale pour prendre en main l’économie.
Répondons par la révolution !
Il n’y a pas 36 solutions. Il faut se regrouper, s’organiser pour faire reculer sur nos revendications vitales ces privilégiés que sont les grands patrons, les banquiers, les actionnaires et leur gouvernement. Bien plus, il faut les renverser, instaurer un régime fondé sur le pouvoir des travailleurs.
Un monde meilleur où nous nous associerons librement pour répartir les richesses créées par le travail de chacun en fonction des besoins de tous n’est pas une utopie : mais une solution de bon sens et une urgence vitale.
R E U N I O N
P U B L I Q U E
le 17 juin à 18h30
« Nos tâches face à la crise capitaliste »
à l’Université Lyon 2
(4 bis rue de l’université – salle indiquée à l’entrée)
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