L’informatique, et tout particulièrement Internet, a toujours été un outil à double tranchant (voir plus). En effet, depuis sa création, l’informatique a été utilisée à des fins militaires et de fichage (avec un rôle très important durant la seconde guerre mondiale : fichage des juifs en allemagne, déchiffrement des messages secrets allemands, conception de la bombe nucléaire, etc.). L’informatique est aussi une affaire de gros sous et de système fermé pour renforcer les monopoles des grands conglomérats. IBM (même si il a perdu de son influence) a eu un monopole presque total sur l’informatique jusqu’aux années 80. L’informatique est aussi un moyen de rationalisation qui a servi à licencier des millions de personnes dans le monde sans aucune réflexion. Un ordinateur, même une « intelligence » artificielle, ne réfléchit pas mais se contente d’exécuter ce pour quoi on l’a conçu.
Pour autant, ça a été aussi un terrain de jeux et de liberté pour plusieurs générations depuis les années 70. Internet a suivi le même chemin. Conçu sur des bases d’autogestion et de décision commune, il a vite été utilisé à des fins commerciales et militaires (qui avaient financés les recherches à ses débuts). Désormais, Internet est aussi bien un outil militant qu’un système de surveillance et capitaliste.
Au cours de ce débat, nous vous proposons de discuter des derniers changements au niveau législatif en France et en Europe pour toujours plus de surveillance. En effet, chaque prétexte est bon pour amener toujours plus de surveillance (LOPPSI, DAVDSI, Etat d’urgence, etc.). Mais aussi puisqu’Internet et l’informatique sont de très bons outils militants que nous aurions tord de laisser de côté, comment faire pour utiliser les outils tout en se protégeant ? Et malheureusement quelle surveillance sommes-nous prêts à tolérer ? Et par qui ? Nous conclurons avec une réflexion sur l’avenir de l’informatique et d’Internet en France en abordant les dérives et les opportunités actuelles et futures telles que les boites noires, les monnaies numériques (bitcoin) et le deep/dark web (tor).
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