Dans le cadre des répressions à travers le monde
LES MOUVEMENTS DE LUTTES ET LA RÉPRESSION EN ALGÉRIE NOTAMMENT EN KABYLIE
L’assassinat dans les locaux de la gendarmerie du jeune Massinissa Guermah à Béni Douala (près de Tizi Ouzou) le 18 avril 2001 et l’enlèvement de trois collégiens à Amizour (près de Bejaïa) deux jours plus tard, furent l’étincelle qui embrasa l’Algérie, avec des affrontements qui n’ont pas cessé à partir du 22 avril. Le 21 mai des centaines de milliers de personnes investissaient les rues de Tizi Ouzou et deux jours plus tard celles de Bejaïa.
C’est la réaction des jeunes de Kabylie aux violences des forces de l’ordre qui a donné le ton et a touché tout le pays. Dès le début les mots d’ordre de ces jeunes révoltés sont repris par la population : « pouvoir assassin », « gendarmes terroristes », « du travail et du pain ! », « il y en a marre de la misère ! », « des logements ! », « assez de corruption ! », « assez du mépris, on veut la dignité ! ». Trois à quatre millions de manifestants dans les rues d’Alger ont conspué le régime le 14 juin.
La répression ne s’est pas fait attendre : multiplication des arrestations arbitraires, maisons brûlées dans des quartiers où il y avait des manifestants, 126 morts et des milliers de blessés, ainsi que des dizaines de disparus... Pourtant, malgré cette répression féroce, malgré l’interdiction des manifestations, les émeutes se sont poursuivies et ont gagné les Aurès puis d’autres régions autour d’Annaba, Skikda, Batna, Kenchela, Constantine... Et le 25 juin la Kabylie manifestait à nouveau pour le troisième anniversaire de l’assassinat de Lounès Matoub.
Les révoltes ne datent pas d’aujourd’hui ?
Où en est ce mouvement maintenant ?
Quelles significations politiques ?
Films et débat avec Ramon Moya
à L’ATELIER
91, rue Montesquieu Lyon7e (métro Saxe)
VENDREDI 9 NOVEMBRE à 19h30
Soirée organisée par TÉMOINS et TAGMATS
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