La manif-action ayant fini à 16h à Bellecour, les Bleus ont casse-croûté sur place, continuant à encadrer la place.
Une délégation revient du commissariat du 2ème, avec cette information : les copains ont été transférés à Marlius Berliet. La manif part tout de même, mais tout le monde est tendu.
Le SO bloque toutes les rues pour éviter que la manif ne soit détournée. Arrivés au niveau de Jean-Macé, "super UNEF déclare la dispersion". Un groupe désirant se rassembler vers le commissariat pour faire libérer les sept arrêtés, se constitue devant l’arrêt du tram. Une annonce est faite et bon nombre rejoignent le cortège qui part, drapeaux CNT en tête, pour aller soutenir les arrêtés. Il remonte l’avenue Berthelot, et la rue du repos, suivi par quatre cars de la mobile et fortement encadré par "super BAC".
Arrivés sans encombres sur le pont au bout de l’ancien cimetière de la Guillotière, une cinquantaine de flics en tenue et une dizaine de fourgons, font barrage. Le cortège fait alors, marche arrière pour sortir de la souricière, et bifurque pour se retrouver sur l’avenue Berthelot. L’envie est vraiment forte d’aller soutenir nos camarades, mais la raison l’emporte.
En effet, le rapport de force ne nous est pas favorable. De plus, au bout de dix minutes de discussion, la BAC vient nous voir nous informant que l’on est bien gentil de bloquer comme ça le Tram mais qu’il ont autre chose a faire que de nous voir nous organiser. La un Super Macho Boys CRS genre Schwarzy, fait la derniere sommation : « vous évacuez dans 2 minutes ou alors... flash-ball » ! N’ayant pas les forces nécessaires, les manifestants se replient, résignés, mais pour certains la rage au ventre...
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