Les forces de police ont fait l’usage de bombes lacrymogènes et de tirs de flashball à l’encontre des hommes, des femmes et des enfants, présents dans les locaux, qui participaient aux activités culturelles de ces associations.
Depuis 2006, 154 kurdes ont été mis en garde à vue en France. Nombre d’entre eux ont été condamnés à des peines allant de 8 à 18 mois d’emprisonnement. Leur seul crime est celui d’être kurde et d’avoir mené des activités politiques pour la reconnaissance de leurs droits.
La politique négationniste de la Turquie concernant la question kurde a, pour principale aspiration, l’élimination des militants kurdes. Malheureusement, cette politique trouve son écho en France, puisque seul est privilégié l’angle de la coopération « en matière de lutte contre le terrorisme » avec comme corollaire l’arrestation de militants et la criminalisation du militantisme kurde.
La politique de la France à l’égard des Kurdes est un gage donné à la Turquie afin de préserver les relations économiques et militaires entre les deux pays, relations qui ont reçu un sérieux coup du fait de la reconnaissance du génocide arménien par la France et de son opposition à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
Nous faisons appel au gouvernement français afin que cesse ces perquisitions arbitraires à rencontre de nos associations culturelles.
Nous demandons la libération de toutes les personnes interpellées ainsi que l’arrêt de cette politique discriminatoire à rencontre des membres de la communauté kurde résidant en France.
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