On sait bien à quel point la justice française a tendance à être complaisante avec les violences des forces de l’ordre.
L’histoire de ce flic de la BAC est un bon exemple du rapport entre justice et police : le 14 mai dernier, sur les berges du Rhône, il s’attaque à une personne dont le seul tort semble d’avoir filmé avec son téléphone portable une intervention policière. La personne prend la fuite (pour éviter que la police n’efface la vidéo ?), mais est rattrapée et frappée par le flic (baffes, coups de poing, etc.). La BAC produira suite à cet évènement des PV mensongers de la soirée [1] contredits par les témoignages, mais également par la vidéosurveillance dont la police est pourtant le fervent promoteur.
La victime de la violence policière a porté plainte et le procès de ce lundi 11 avril, qui fait suite à saisine de l’IGPN, a vu le procureur requérir 4 mois avec sursis et aucune interdiction d’exercer au sein de la BAC ni aucune autre contrainte. On est loin, très très loin, des peines prononcées ces temps-ci contre les manifestants et les lycéens en lutte ! Le jugement sera rendu le 25 avril, mais il y a fort à parier que le tribunal, comme à son habitude, se montre des plus conciliant avec le flic incriminé...
source de l’info : MLyon
On ne résiste pas à remettre au passage ce petit reportage éclairant sur les rapports entre justice et police à Lyon :
Photo de l’article : Manifestation sauvage à la Croix-Rousse le 31 mars dernier
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