Dans le cadre de la semaine d’action nationale organisée par le Réseau
Education Sans Frontières et par le Réseau Universités Sans Frontières,
Rassemblement Samedi 10 février à 15 h place des Terreaux
avec interpellation théâtrale des passants et centre de rétention sur la place.
Soyons NOMBREUX !
NOUS RESTONS A LEURS COTÉS !
Depuis des mois, des enseignants, des parents d’élèves, des élèves eux mêmes, des étudiants et de nombreux citoyens, par dizaines de milliers, manifestent, signent des pétitions, se rendent devant les préfectures, les tribunaux, les centres de rétention pour dire leur colère contre une politique qui brise des vies, la vie de leurs élèves, de leurs copains, des copains de leurs enfants.
Ils sont toujours là !
Dans leur classe, sur leur chaise, à côté des autres élèves !
Même si on les laisse sans droits, dans la précarité, le dénuement, toujours à la merci d’une arrestation, d’une expulsion, les enfants continuent à apprendre, à s’intégrer et prendre toute leur place dans la société française.
Pour de plus en plus de citoyens, le « clandestin », le « sans papiers » avec lequel on tente de les effrayer pour avoir des voix, c’est avant tout l’élève qu’on a en classe, c’est le copain de ses enfants, c’est l’étudiant de la table voisine, c’est le parent qui vient chercher ses enfants à l’école, c’est aussi une femme ou un homme qui travaille, le voisin du quartier, l’amie, l’amoureux.... des être humains qui ont le droit de vivre sans peur, sans honte, en famille et en toute dignité.
Ils doivent être régularisés !
Nous restons à leurs côtés !
Nous, citoyens, parents d’élèves, élèves ou enseignants restons à leurs côtés pour les soutenir et dénoncer la négation du droit des étrangers, notamment :
les dérives d’une administration plus encline à faire du chiffre en terme d’expulsions qu’à examiner avec humanité les situations de ces enfants et des familles !
les conditions de précarité, de dénuement dans lesquelles leur situation administrative les plonge.
les rafles « au faciès » dans les transports, aux abords des lieux de travail et de vie.
la rétention d’enfants, enfermés, arrachés à leur école, à leur vie d’enfant et d’adolescent, causant des traumatismes définitifs.
les expulsions dans des conditions honteuses (violence, mensonges...).
NON A LA CHASSE A L’ENFANT, AUX PARENTS, A L’ÉTUDIANT, A
L’ÉTRANGER !
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