Une fois la police sur place, les trois hommes (qu’on appellera ici les "gros bras") ont avancé des raisons floues et approximatives quant à leur présence sur les lieux. La police nationale a constaté la dégradation sur la porte d’entrée (difficile de faire autrement elle était complètement hors de ses gonds), a écouté les gros bras, aurait relevé leurs identités et les a laissé repartir sans véritablement les inquiéter. Ne pipant pas mot sur le portable volé et invitant les habitant.e.s et soutiens à « contacter [leur] avocat pour déposer plainte », les trois flics ne semblaient pas accorder une grande importance à ce que les occupant.e.s du 13 venaient de subir. Attendant « les ordres » pour la suite et ne voulant surtout pas « prendre parti » le trio national s’est alors montré fervent défenseur de la loi, de la veuve, de l’orphelin et du propriétaire, surtout du propriétaire. Avançant les désagréments que l’occupation causait à ce dernier, les trois brigadiers se sont superbement illustrés dans la simplification de situations complexes et indignes [...]
>Vidéo des interpellations dangereuses de la BAC de Lyon sur le toit du squat rue Bonhomme
Après une tentative d’expulsion illégale le 3 mai dernier, des habitant-es occupaient de nouveau le 19 rue du docteur Bonhomme ce mardi 7 mai, à la surprise des vigiles au petit matin lorsque des gens leur faisaient coucou depuis les fenêtres de l’immeuble qu’ils étaient censés surveiller 24h/24.
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