Court résumé de la situation :
Liana Barserian, arménienne, est arrivée en France en décembre 2003 avec deux enfants, Vahé, né en 1998 et Mariam, née en 2002. Noémie est née en France en 2005. Elle est hébergée avec des enfants par l’association Domino à Civrieux d’Azergues. Les deux grands sont scolarisés à l’école de Civrieux d’Azergues.
La demande d’asile de Liana et son recours ont été rejetés. Sa demande de régularisation suite à la circulaire Sarkosy a elle aussi été rejetée alors qu’elle remplissait tous les critères.
Ils n’ont plus aucune attache en Arménie : ses parents et son frère sont décédés en 1988 lors du tremblement de terre.
En presque trois ans, Liana Barserian a su tisser des liens dans son village, les enfants ont de nombreux amis et leurs seules attaches sont aujourd’hui en France.
Un APRF, Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière, suite à la circulaire Sarkozy, c’est la suite de l"invitation à quitter le territoire (IQT) que tous les refusés ont reçue.
Je crois que c’est le premier dont nous avons connaissance ; la préfecture poursuit son petit bonhomme de chemin comme le demande le ministère de l’Intérieur : « ceux qui ne sont pas régularisés ont vocation à quitter le territoire. »
Si l’APRF est confirmé par le TA (tribunal Administratif), il devient éxécutoire, c’est à dire que la famille peut être arrêtée chez elle, dans la rue, mise en rétention et expulsée. Cela ne se produit pas toujours, mais cela plonge les familles dans le stress et l’angoisse permanent, comment vivre avec cette menace suspendue jour et nuit sur la tête ?
Ne laissons pas faire, nous sommes nombreux à travailler à cette heure là, mais pas tous !
C’est notre présence systématique et nombreuse qui marque notre vigilance, notre présence constante, cela ne change rien à la décision judiciaire (jugement sur la forme, APRF valablement délivré), mais c’est suivi de près par la préfecture. Et c’est un véritable soutien moral, pour celui qui est victime de l’APRF.
Appel donc à tous ceux qui sont disponibles ce mardi à 15 h.
Myriam, pour le collectif de soutien de Chazay et Civrieux d’Azergues)
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