Viré pendant sa période d’essai suite à un arrêt maladie, Marc, avec
le soutien de la CNT du nettoyage, poursuit son employeur au Conseil des
Prud’hommes pour rupture abusive du contrat de travail. En effet la
décision a été prise au maximum après deux jours (6 heures
exactement) de travail. Sauf qu’entre temps Marc a été en arrêt
maladie une journée. Le lien de cause à effet est évident. Et bien
entendu à postériori l’employeur trouve des prétextes fallacieux
dont une incapacité à travailler.
A l’heure où les conditions de travail sont difficiles et où les patrons
profitent d’avoir le rapport de force de leur coté, à l’heure où la
précarité continue de se développer, fournissant ainsi une main d’œuvre
encore plus corvéable, tous le monde sait que pendant une période
d’essai plus qu’à n’importe autre moment, le salarié est complètement
soumis à la volonté du patron et ne doit surtout pas tomber malade.
Sauf qu’on ne choisi pas de tomber malade. Il est inadmissible que pour
un jour de maladie un salarié puisse perdre un CDD de trois mois !!!
Nous
devons être solidaires pour en finir avec la servitude.
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