Encadré.e.s par un important dispositif policier (GM, CRS, BAC…) c’est environ 1500 manifestant.e.s qui s’élancent en direction de la Guillotière. De nombreux étudiant.e.s sont présent.e.s et une banderole unificatrice « Etudiant.e.s, Gilets Jaunes, LA PRÉCARITÉ TUE, SOLIDARITÉ » prend la tête du cortège.
Mais le cortège est bien décidé à ne pas subir, comme trop souvent ces dernier mois à Lyon, le parcours que les forces de l’ordre lui impose. En effet les FO ont coutume de diriger la manifestation vers Gerland où il réprime violemment les manifestant.e.s semaines après semaines. Il suffira ainsi de quelques centaine de mettre pour qu’au pont de la Guillotière les manifestant.e.s tentent de prendre de vitesse les forces de l’ordre et de s’engager sur les quais devant l’Hotel Dieu.
Surprises les FO se pressent et parviennent à repousser les manifestant.e.s : c’est le premier gazages. Le cortège lutte contre les gaz et insiste un moment avant de reculer face à l’arrivée des renfort de la BAC. Nous en profiterons pour remercier le policier ayant maladroitement tiré sa grenade dans le Rhône : on a bien rit !
Les manifestant.e.s reviennent à leur point de départ : Place Bellecour. Ielles y resterons une bonne partie de la journée, en effet les forces de l’ordre bloque toutes les issues, c’est une nasses géante.
Par deux fois les manifestant.e.s tentent de prendre de vitesse les forces de l’ordre pour sortir de la place : rue Victor Hugo d’abord bloquée in extremis par la BAC puis rue du Colonel Chambonnet où ielles seront repoussé.e.s par les CRS postés sur le pont Bonaparte.
Le cortège déterminé de toujours plus d’un millier de personnes restera ensuite un bon moment place Bellecour notamment à l’angle de la rue Gasparin où se sont concentré pendant plus d’une heure les affrontements avec la ligne de GM rapidement rejoint par une équipe de police. S’enchaînent gazages sur gazages, tir tendu dans la tête, grenade dans les pieds de journalistes, deux petite charges, coups de matraques…
Vers 16h30 nos reporters sont contraint de quitter le manifestation cependant d’après nos informations peu après notre départ les manifestant.e.s tente une nouvelles sortie de la place Bellecour, puis pris en charge par la BAC un groupe de 200 personne parvient à mettre en échec le dispositif policier et à remonter la rue de la République.
Des petites manifestations sauvages aurait ensuite eut lieu dans les rues de Lyon, faisant courir les FO et résonner les chants de lutte dans les rues de la ville. Un cortège arrivera même jusqu’au centre commercial de la Part Dieu qui fermera à sont arrivé. D’après nos informations des blocages/opérations escargots aurait également eut lieu au alentour de Lyon.
Durant cette journée de mobilisation lyonnaise on aura constaté encore une forte présence des forces de l’ordre certes mais surtout un énorme regain de mobilisation des Gilets Jaunes rejoint par de nombreux étudiant.e.s. Ces dernier.e. bien décidé.e.s à reprendre la rue et à la tenir auront tenté de mettre en déroute le dispositif policier tout aux long de l’après-midi et auront finalement réussi en début de soirée.
Malgré les gazages intensifs le cortège est globalement resté massif et unis.
A Lyon et Saint-Étienne comme ailleurs, ce premier anniversaire des Gilet Jaunes aura donné comme un nouveau souffle au mouvement. Dans le cortège beaucoup de personnes évoque le 5 décembre. Le pouvoir va tremblez, aux émeutes de l’an passé vont s’ajouter la grève générale : ça va barder, ça va déborder !
[ALEX] des Gueulard.e.s
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