Pour la seconde fois, les forces de police et la gendarmerie mobile ont été envoyées par le pouvoir et la présidence pour déloger violemment les étudiants grévistes qui, respectant les décisions de l’AG de lundi, s’étaient retrouvés ce matin pour tenir les piquets de grève. Une seconde fois, des coups ont été portés, devant des centaines d’étudiants médusés.
Usant du chantage à la réussite du semestre, et jouant sur son contrôle exclusif des locaux et des moyens d’information, la présidence de l’université a réussi à obtenir le retour en cours d’un certain nombre d’étudiants – dont une grande part ont débattu, en lieu et place d’avoir cours, de la LRU.
Nous saluons ceux qui ont refusé d’entrer dans ces conditions, parfois avec la conséquence de se pénaliser gravement du point de vue de leurs études. Nous saluons tous les personnels qui ont usé à nouveau de leur droit de retrait : refus d’enseigner dans ces conditions .
Il faut maintenant, sans céder aux provocations, s’organiser tous et toutes ensemble, personnels et étudiants attachés aux libertés démocratiques, pour imposer à la présidence de l’université discréditée :
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- le retrait immédiat des forces de l’ordre et des vigiles privés
- le rétablissement de la liberté de réunion sur le campus
- la reconnaissance de la vérité et la justice sur l’affaire des locaux associatifs et syndicaux vandalisés et des biens personnels des grévistes disparus suite à l’évacuation de la semaine dernière.
Nous lançons un appel solennel à tous les personnels, tous les étudiants, et toutes leurs organisations pour qu’un effort commun aboutisse à établir les conditions d’un débat serein, entre nous, libéré des provocations policières et des provocations de la présidence de Journes/Chetzoff.
Nous condamnons par avance toute nouvelle intervention policière.
Comité de grève de Lyon
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