Lors du rassemblement du vendredi 13 avril devant l’Université Lyon 2 pour exiger sa réouverture à la suite de l’évacuation policière du matin, de nouvelles violences policières ont été commises. Des enseignant.es et des étudiant.tes ont été blessé.es.
Le rassemblement a été abondement gazé, des grenades ont été lancées à l’encontre des étudiant.es, enseignant.es et cheminot.es présent.es en solidarité, qui n’ont eu d’autre choix, pour fuir les charges et les lacrymos des forces de l’ordre qui nassaient les étudiant.es, que d’enjamber précipitamment les rambardes pour se réfugier sur les quais du Rhône, plusieurs mètres en contre-bas ! Plusieurs personnes ont manqué de chuter et de se blesser gravement.
Alors que nous étions repliés sur les quais, les forces de l’ordre ont persisté à gazer, charger et envoyer des grenades de désencerclement à l’encontre des étudiant.es, enseignant.es, cheminot.es et simples passant.es, joggeurs, familles, enfants… ! Deux personnes ont été interpellées pour lesquelles nous sommes présentement sans nouvelles.
Alertés sur les risques de chute dans le Rhône qu’ils nous faisaient courir, les flics ont tranquillement répondu, que nous « n’aurions qu’à nager » !
Alertée lors du rassemblement par les étudiant.es de l’imminence de violences policières, la Présidente n’a pas daigné répondre à la revendication des étudiant.es de rouvrir l’Université.
La Présidence de l’Université Lyon 2 doit aujourd’hui assumer sa responsabilité dans les violences commises à l’encontre des étudiant.es, elle qui prétend justifier le recours aux forces de l’ordre afin de protéger les étudiant.es de violences (sic).
En faisant le choix de fermer administrativement l’Université et de la faire évacuer par la force, la Présidente a livré les étudiant.es aux chiens de garde d’un Etat toujours plus autoritaire, prompt à matraquer tou.te.s celles et ceux qui ne souhaitent pas s’incliner.
L’ensemble des violences et interpellations ne se seraient pas produites, si la Présidence n’avait pas fait le choix de nous évacuer. Cette Présidence doit aujourd’hui démissionner !
La mobilisation ne peut en sortir que plus renforcée et déterminée. Les étudiant.es qui se sont massivement prononcés lors de l’Assemblée Générale pour la reconduction du blocage de l’Université de manière illimitée n’ont pas pour leur part l’intention de renoncer.
Comme à Tolbiac, les étudiant.es reviendront par centaines, puis par milliers pour reprendre et défendre notre Université !
=> Nous appelons à la libération sans poursuite des camarades interpellé.es le matin lors de l’évacuation de l’Université et l’après-midi lors du rassemblement pour sa réouverture.
La répression ne nous arrêtera pas !
Tous et toutes ensemble on continue le combat !
Les étudiant.es mobilisé.es
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