Et si s’élever dans l’échelle sociale, ce n’était pas le fruit d’une volonté libre mais le résultat d’une souffrance sociale si intense qu’elle nous force à prendre la fuite, à laisser tomber notre milieu d’origine sans forcement le comprendre ? Et si le capitalisme, c’était d’abord une histoire d’affects sociaux ?
Il paraît que quand on veut on peut. Il paraît qu’il suffirait de travailler pour réussir et s’élever socialement. Il paraît que le talent ça compte ! Il paraît que lorsque nous faisons un choix, nous en sommes entièrement responsable. Il paraît qu’en nous il y a quelque chose qui s’appelle la liberté individuelle. Il en paraît des choses.
Et si ce n’était pas si simple ? Et si s’élever dans l’échelle sociale, ce n’était pas le fruit d’une volonté libre mais le résultat d’une souffrance sociale si intense qu’elle nous force à prendre la fuite, à laisser tomber notre milieu d’origine sans forcement le comprendre ? Et si le capitalisme, c’était d’abord une histoire d’affects sociaux ?
À travers son récit, Maxime analyse ce que l’on apprend réellement à l’école et comment on l’apprend. De la reproduction sociale au mythe du self made man. Il est ce qu’on appelle un transclasse, c’est-à-dire quelqu’un qui est passé d’une classe sociale à une autre.
Il raconte donc aussi comment ces trois petits pour-cent annuels se retrouvent sommés de fuir leur origine pour une vie que l’on dit « meilleure », et les conséquences qui en découle.
Cheminot, étudiant, ouvrier manutentionnaire, professeur de philosophie. La trajectoire de Maxime Mariette est aussi curieuse qu’improbable. Aujourd’hui, il a laissé tomber l’éducation nationale pour s’engager dans l’éducation populaire, passant d’enseignant à désenseignant.
En partenariat avec Lyon à double sens
entrée libre
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info